Mon parcours pour réussir mon allaitement

Mon parcours pour réussir mon allaitement

Après 9 mois de cohabitation idyllique, un accouchement de rêve, une fusion quasi immédiate avec mon merveilleux bébé, c’est l’allaitement qui ne s’est pas passé comme je l’avais imaginé. Après avoir rendu mon tire-lait électrique, c’est le moment pour moi d’en faire la rétrospective. Du coup, j’ai enfin pris le temps de coucher sur le papier l’ensemble de mes ressentis et les conclusions que j’ai tiré de ce moment si particulier.  

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LE CONTEXTE :

Future maman modèle, j’ai évidemment cherché à lire tout ce qu’il était possible de lire pour me préparer à nourrir mon bébé. J’ai acheté le livre « Mon allaitement comme je le veux » (aux éditions leducs pratique) très complet et qui annonce plutôt bien la couleur, je le recommande à celles qui souhaitent en savoir plus sur l’allaitement. Je me suis équipée en tire-lait manuel, coquillages d’allaitement, Lanoline, sachets de conservation du lait, tenues adaptées et sous-vêtements d’allaitement : BREF LA TOTALE ! Je pensais être prête.

A LA MATERNITE :

Les jours qui ont suivi sa naissance, mon petit bébé a perdu du poids et a mis beaucoup de temps à reprendre son poids de base. Notre séjour à la maternité, a été rallongé de deux jours qui m’ont d’ailleurs semblé une éternité. Pendant toute notre hospitalisation, Bébé était suivi de près avec des pesées biquotidiennes. De mon côté, j’avais de grosses douleurs, mais je m’en moquais. J’étais suspendu au verdict de la balance : « Bébé a-t-il pris du poids ? Allons-nous pouvoir rentrer chez nous ? Combien de gramme a-t-il encore perdu ? » et j’essuyais des remarques du corps médical totalement déplacées sur mon allaitement.

A titre d’exemple, je me souviens d’une réflexion de cette sage-femme en suite de couche, deux jours après avoir accouché, après une nouvelle pesée de mon bébé : « Il ne fallait pas vous refaire les seins, on va lui donner un biberon ! ». Dépitée, je lui ai répondu : « je n’ai pas refait mes seins ». Et sans manquer de culot, elle a osé me répondre : « Bah c’est que vous avez un problème alors, on va lui donner un biberon ».

Au départ, j’accusais le coup, j’ai résisté, je savais que ma montée de lait allait arriver mais la jeune maman que j’étais, a baissé les armes face aux certitudes d’un pédiatre qui vous dit que bébé est en danger. On m’a fait comprendre que je ne devais pas allaiter, que je n’en étais pas capable, alors j’ai dû céder et donner des complémentations au biberon, le cœur lourd.

LE RETOUR A LA MAISON :

En sortant de la maternité, dévouée à mon bébé, bien qu’épuisée j’avais perdu le sommeil et l’appétit. Quant à mes larmes, elles remontaient dès que le sujet de mon allaitement revenait sur le tapis ou dès que je devais justifier du poids de mon petit.

Je suis sortie de la maternité, avec un merveilleux bébé, le cœur remplis d’amour et la tête en miette.

Mon bébé prenait des biberons, ce n’était pas si grave mais le plus gênant là-dedans c’est que ce n’est pas ce que j’avais choisi pour lui. La maternité m’a imposé un choix, qui n’était pas le mien alors, j’ai tenté de donner des tétées et de compléter avec du lait en poudre pour reprendre la main petit à petit. C’était toujours aussi compliqué, et j’étais de plus en plus angoissée par son poids. J’ai perdu le sourire.

Heureusement que mon compagnon était là, il a été mon pilier et un véritable soutien dans cette aventure. Il a pris les devants et m’a conduit à la pharmacie La voie Lactée. Sans y croire vraiment, complètement déprimée, j’ai franchi la porte, et sans surprise j’ai passé l’heure de Rdv en pleurs, enchaînant les crises de larmes en vidant mon sac. La pharmacienne, Mounia, a su m’écouter, me rassurer et me redonner confiance. Elle a réactivité tout ce que je savais déjà, réparé ce que l’hôpital avait brisé et m’a apporté les solutions. J’ai compris mes erreurs, et j’ai analysé les fausses bonnes idées qu’on avait pu me donner. Croyez-le ou non, je suis sortie de cette pharmacie avec un tire-lait et j’ai allaité 13 mois.

Au final, mes montées de lait sont arrivées un peu plus tard que la moyenne. À cela s’ajoute ma lactation qui a été perturbée par l’usage d’un bout de sein, mon manque de sommeil et mes baisses de moral n’ont fait qu’amplifier mon manque de lait.

LES DEBUTS DE L’ALLAITEMENT

Après deux premières semaines très compliquées, nous avions trouvé un rythme et le poids de Bébé est monté en flèche. Parfois, je tirai mon lait, simplement pour me rassurer et le voir couler. Les tétées du sein droit étaient un vrai moment de partage mère-enfant alors qu’au sein gauche j’ai eu encore très mal durant un bon mois. Nous étions lancés pour notre aventure lactée, et Bébé avaient de belles grosses joues !

Alors oui, j’aurai effectivement pu abandonner l’idée d’allaiter à de multiples reprises, mais je n’étais pas encore prête à me séparer de mon bébé. Du coup, l’allaitement a été pour moi une sorte de continuité de la grossesse. Un moment où nous étions encore connectés et dépendants l’un de l’autre.

C’est l’image de mon bébé, lors de notre première nuit ensemble, souriant endormi et les joues pleines de colostrum qui reste gravé dans ma tête, c’est parce que j’avais l’espoir de revivre ce moment que je n’ai rien lâché.

QUAND TOUT VA BIEN

Une fois que tout est en place, l’allaitement c’est quand même la solution qui permet de se simplifier la vie. Pas de contenant à apporter, pas de vaisselle à faire, la bonne quantité partout et tout le temps. Petit bonheur en plus en période de covid, le petit n’est jamais tombé malade, même pas un simple rhume.

Petite anecdote, certain bébé alors qu’ils sont allaités, ne font pas ou très peu de selles (j’espère que vous n’êtes pas à table). Mon lait était tellement digeste, que mon Bébé a été considéré comme un bébé aux selles rares. Ironie du sort pour une jeune maman qui pensait ne pas avoir de lait.  

« Tu penses que tu vas arrêter quand ? Avec le boulot tu seras bien obligée d’arrêter ».

Effectivement, il a fallu reprendre le chemin du travail et il a fallu s’organiser. Toujours pas prête à arrêter, j’ai décidé que j’allaiterai encore. Ça demande un peu d’organisation, mais c’est totalement faisable. Je tirai le lundi le lait que mon fils consommera le lendemain chez la nounou et quand nous étions ensemble, il prenait sa tétée tout simplement. Parfois, je tirai un peu plus pour en garder au congélateur d’avance.

Nous avons adopté ce nouveau rythme jusqu’au premier anniversaire de mon petit bonhomme. C’est amusant de voir que tout le monde est très intéressé par l’usage que j’ai de ma poitrine :

« Encore ? »
« Il est peut-être temps d’arrêter, non ? »

J’ai décidé que plus personne ne me dicterai mes choix et que j’écouterai encore moins les faux conseils de gens qui pensent tout savoir. Tout d’abord, nous parlons de mes seins, alors je pense être bien placée pour prendre mes propres décisions. Ensuite, il s’agit de mon fils, alors tant qu’il en a besoin et que son papa me soutiendra dans ma démarche, je poursuivrai.

MES REGLES D’OR POUR DEBUTER :

Voici ce que j’ai retenu et que j’aurai aimé savoir bien plus tôt :

  • Usez et abusez du peau à peau avec votre bébé. Il n’aura jamais trop de câlins et ça stimule la lactation !
  • Et oui, on met un bébé au sein même quand il dort, c’est d’ailleurs pendant son sommeil qu’il va mémoriser la bonne succion à avoir pour ne pas blesser sa maman. Par ailleurs, on n’hésite pas à le corriger du bout du doigt si la prise du mamelon n’est pas correcte.
  • On évite l’usage du bout de sein, son utilisation prolongée ne stimule pas assez le mamelon, la lactation est donc perturbée.

Et comme disait l’infirmière de la PMI qui a suivi mon petit bonhomme, après la maternité :  » Maman cool, le lait coule ». C’est devenu ma phrase fétiche !

ET APRES VIENT LA FIN DE L’ALLAITEMENT

Nous avons célébré le premier anniversaire de notre petit bonhomme, et j’ai eu le début d’un déclic. Je savais que la fin de mon allaitement était proche. Je me rappelle la première coupe de cheveux de mon fils. Nous sommes allés chez le coiffeur, et avec ses cheveux coupés, j’ai réalisé qu’il n’était plus un petit bébé. Il a voulu prendre sa tétée habituelle, et je me suis sentie extrêmement gênée. J’ai tendu le sein mais je ne pouvais pas le regarder. Je pense que c’était notre vraie dernière tétée.

J’en ai profité pour lui expliquer « Tu sais mon chéri, tu es grand maintenant et Maman ne va plus avoir de lait. On va progressivement arrêter ».

C’est exactement comme ça que les choses se sont passées, il a gouté le lait en poudre, dû reprendre l’habitude du biberon. Je lui préparai même des yaourts spéciaux à base de lait maternisé durant le temps de son adaptation. C’est vrai, il a encore un peu tétouillé quand il était triste, avant de s’endormir ou parfois durant la nuit mais à 13 mois il était entièrement sevré.

Je n’allaite plus, mais nous avons notre petite habitude pour le biberon du matin et du soir. Si je suis là, mon fils refuse de le prendre tout seul, il faut qu’il soit installé sur moi, et que je le lui donne. C’est une nouvelle étape avant la prochaine, et je le fais chaque fois avec plaisir. Je suis très fière de mon petit champion et de chacun de ses progrès, ravie de l’équipe parentale que nous formons avec son papa et très contente du chemin parcouru.

Le shooting photo de grossesse

Le shooting photo de grossesse

La photo, c’est ma vie d’avant ! A l’époque, je travaillais dans un studio photo parisien à taille humaine, Le Studio Bontant où nous avions pour habitude de recevoir Monsieur et Madame TOUTLEMONDE pour des séances photos aux thématiques variées. Je côtoyais, les jeunes femmes qui venaient figer sur le papier leur insouciante jeunesse, les couples d’amoureux qui voulaient partager leur amour, les professionnels en quête de LA photo corporate qui chamboulerait leur avenir, les groupes de copines qui venaient partager une séance entre nanas juste pour le fun, les petites tribus qui venaient pour garder des souvenirs en famille et les femmes enceintes qui venaient immortaliser la beauté de leurs rondeurs. J’écrirai peut-être, plus tard, un article sur chacune des autres thématiques, mais aujourd’hui j’aimerai faire un focus sur le shooting photo grossesse.

Pour ma grossesse, j’ai voulu revenir dans l’endroit où j’avais déjà apprivoisé le plateau photo et où je connaissais chaque cm². Déjà plus de 4 ans se sont passés, et je m’y sens encore un peu comme à la maison, presque encore capable de décrocher le téléphone pour répondre aux questions des clients. C’était curieux de jouer le rôle de la modèle, de basculer de l’autre côté et c’était particulièrement bouleversant de prendre conscience de ma métamorphose. Et oui, c’est le corps d’une future maman qui s’exposait sous les flashs du photographe.

UNE SEANCE GROSSESSE, OUI MAIS QUAND ?

La grossesse est un moment tellement particulier dans une vie, c’est vraiment l’occasion ou jamais de garder des souvenirs et de créer les premières traces de votre grand saut dans la vie de parents. Dès le 4/5ième mois commencez à repérer les photographes, et aux alentours du 6/7ième mois lancez-vous ! Avec le Covid, j’ai dû faire la séance à 8 mois et demi, à la réouverture du studio, je commençais à être fatiguée et le visage un peu bouffie, alors je vous recommande de ne pas attendre trop longtemps.

LE MAQUILLAGE, A NE PAS NEGLIGER

On pense souvent que le maquillage quotidien, celui que nous avons l’habitude de réaliser sur nous-même, par habitude, chaque matin, est celui qui nous correspond le mieux et en soit c’est plutôt vrai. En général, on arrive à camoufler les petites imperfections de notre peau et à mettre en valeur nos atouts. En plus, on a l’habitude de voir ce reflet dans le miroir c’est rassurant de se reconnaitre et d’être soi.

Pour la séance photo, c’est un peu différent ! Nous sommes loin, d’un maquillage classique pour une journée quelconque. C’est pourquoi, il est important de privilégier le savoir-faire d’une maquilleuse professionnelle. Tout d’abord, elle va unifier votre teint en s’adaptant totalement à la couleur de votre peau, on évitera ainsi le teint orange ou bien de paraitre malade. Mais son travail va plus loin, elle va également restructurer votre visage, en marquant les ombres avec des teintes plus foncées. Et oui, vous ne le saviez peut-être pas, mais la photo a tendance à écraser les frimousses, il est donc important voire primordiale de redessiner certaines partie. Personne n’a envie d’avoir le visage plat, non ?

Enfin elle va venir sublimer une partie de votre visage, au choix, plutôt le regard ou plutôt la bouche. En général on évite d’intensifier les deux, pour ne pas faire « TOO MUCH » alors il faut choisir ! Je suis plutôt pour un travail soigné du regard, et une bouche nude, mais certaines personnes préfèrent miser sur une belle bouche bien rouge.

C’est donc très important pour le rendu de votre séance, de sélectionner un photographe qui propose aussi une prestation maquillage avec une professionnelle qui a l’habitude du rendu photo. Croyez-moi, ça fait la différence et en pleine grossesse ça fait toujours du bien de se faire chouchouter !

LES TENUES A CHOISIR AVEC SOIN

A vous de réfléchir avant votre séance à l’atmosphère que vous voulez créer, et pour cela pas besoin de jouer les grands metteurs en scène, contentez-vous d’être vous-même ! L’idéal tout d’abord, c’est de prévoir plusieurs styles et plusieurs couleurs. Comme ça, si la couleur de votre robe ne vous met pas en valeur ou si cette tenue à tendance à vous boudiner, on pourra vite changer de tenue et repartir pour une nouvelle série photos (oui, je parle en connaissance de cause). Dans mon cas, j’ai opté pour 3 tenues (c’est l’idéal pour une séance photo d’une heure, ne prévoyiez pas plus sans quoi, vous allez passer votre temps à vous changer sans pour autant vous détendre en chaque série : fiasco assuré !). Voici mes suggestions pour votre shooting de grossesse :

  • Une tenue plutôt décontractée dans laquelle vous êtes à l’aise pour commencer : Pour moi c’est la classique salopette de grossesse en Jean’s + une brassière
  • Une tenue plus festive, histoire de marquer le coup : Dans mon cas, une robe de soirée bleu marine très chic + une paire de talons hauts pour éviter d’avoir des boudins à la place des jambes.
  • Une tenue plus ouverte : J’ai trouvé une robe de grossesse fendue blanche pour laisser apparaître mon ventre et ma poitrine, elle a bien fait le job !

La séance photo grossesse n’est pas forcément une séance à réaliser seule ! Je trouve d’ailleurs plus sympa d’inclure votre moitié à cette séance. Vous pouvez aussi inviter les autres enfants de la fratrie à faire quelques apparitions sur vos photos. Dans ce cas, jouez sur l’harmonie des tenues ! Cela n’implique pas que tout le monde soit constamment habillé de la même façon, mais vous pouvez essayer de respecter des styles / des tendances. Si vous portez une tenue chic, faites en sorte que le reste de la famille soit également dans le même mood ! Si vous portez une tenue décontractée, profitez-en pour mettre les enfants en jean’s pour être en phase.

Dans certains cas, le photographe a quelques tenues à vous proposer mais c’est toujours délicat de trouver ce qu’on aime à sa taille. Puis après tout, c’est important que cette photo vous ressemble, alors autant vous laisser la possibilité d’être vous-même avec vos propres vêtements, vous en serez que plus à l’aise !

LES PETITS ACCESSOIRES PERSONNELS

Dans le cas d’un shooting grossesse, c’est encore plus évident ! Rapportez avec vous, le futur body de votre bébé, un doudou, les lettres qui composeront son prénom, une échographie, votre bola de grossesse et vos bijoux. Il ne s’agit là que de quelques idées lancées dans les airs pour vous faire comprendre que cette séance est avant tout la vôtre alors personnalisez-la

LAISSEZ-VOUS GUIDER

Vous pouvez vous inspirer un petit peu de ce qu’il y a sur internet, la toile regorge d’idées en tout genre pour votre séance photo avec des idées très sérieuses et d’autres plus loufoques ! Vous pouvez réfléchir à ce que vous aimez et au contraire à ce que vous détestez pour éviter de tomber dans le classique trop cucu la praline. Avant votre séance photo, partagez vos attentes et vos envies avec votre photographe, pour qu’il sache un petit peu là où il doit vous emmener.

Crédit Photo StudioBontant – Plateau photo

Puis pour le reste de la séance, laissez-vous guider ! En général, c’est quelqu’un qui a l’habitude de vous faire poser, de vous accompagner et il saura trouver les mots pour vous rassurer si vous doutez de vous ! Il pourra jouer sur les éclairages, et les fonds de couleurs pour permettre de créer différentes atmosphères sur vos photos.

Le mot de la fin…

Ne soyez pas dans le contrôle, il y aura forcément des photos ratées : vous aurez cligné des yeux trop tôt, vous aurez une mèche rebelle, un bourrelet disgracieux, un double menton, un bras de camionneur (et oui, je parle encore en connaissance de cause !) ou que sais-je encore ! Le but de la séance est de partager un bon moment et de repartir de là avec des beaux souvenirs, alors on n’est pas mannequin (et d’ailleurs, même eux ont des photos ratées) et on ne sortira pas de chez le photographe avec un book 100% parfait ! On fera le tri, et on gardera juste les plus jolies. Pour vous donner un ordre d’idée, en une heure de séance photos, vous pourrez obtenir entre 100 et 350 photos, alors c’est certain, vous trouverez votre bonheur…

Un journal de grossesse

Un journal de grossesse

A la base, j’ai eu besoin de commencer ce journal de grossesse pour moi, afin d’extérioriser mes ressentis, de rendre indélébile mes sensations, de coucher sur le papier mes angoisses et mes doutes. Les pages se sont progressivement remplies, un peu comme une thérapie qui fait du bien.  Par la suite, et assez rapidement d’ailleurs, j’ai eu envie d’écrire pour les autres, d’abord pour ma Maman et ma Belle-Maman, qui n’avaient pas connaissance de cette grossesse avant l’étape fatidique de la première échographie, comme pour justifier, mes comportements étranges des dernières semaines. Puis, en poursuivant l’écriture, il m’est paru nécessaire et évident d’écrire pour me permettre de transmettre à mon bébé, chaque instant important, du tout début son existence, afin qu’il puisse comprendre tout l’amour et l’attention qu’on lui porte déjà, avant même, d’être physiquement présent parmi nous. Alors, un jour, dans une vingtaine d’années, à l’occasion d’un anniversaire important ou de l’arrivée de son propre enfant, je lui donnerai mon journal de grossesse pour qu’il puisse y découvrir toute son histoire. Dans cet article, je souhaite vous partager 4 conseils simples pour vous permettre de réaliser vous aussi votre journal de grossesse.

NE VOUS PRECIPITEZ PAS :

Avant toute chose, essayez d’imaginer les rubriques qui ont un sens pour vous, et les éléments que vous souhaitez faire apparaitre dans votre journal de grossesse. Réfléchissez aussi à d’éventuelles pages « intercalaires » que vous pourriez intégrer afin d’agencer votre journal. Vous pouvez par exemple, décider :

  • D’opter pour temporalité en fonction des saisons de l’année.
  • De séparer les mois avec une page dédiée « Octobre » que vous décorez avec des citrouilles d’halloween
  • De découper votre journal en fonction des trimestres de votre grossesse

Dans mon cas, voici le plan que j’ai décidé de suivre mois après mois pour marquer l’évolution de ma grossesse :

  • Chaque mois :
    • Une page dédiée au mois correspondant à un thème
    • Une partie « journal intime » où je laisse libre court à mes besoins d’écriture
    • Une double page mensuelle récapitulative des menus et symptômes
  • Une page unique :
    • Pour l’annonce de la grossesse au papa
    • Pour l’annonce de la grossesse aux futurs grands parents
    • Pour l’annonce de la grossesse aux copains
    • Pour les prénoms préférés féminins
    • Pour les prénoms préférés masculin
    • Pour l’annonce du sexe de bébé
    • Pour suivre mon évolution de poids
    • Pour chacune des échographies
    • Pour lister les livres que j’ai bouquiné
    • Pour lister les musiques que j’ai le plus écouter
  • A chaque temps fort, une page avec un dessin pour marquer le coup :
    • Le départ en vacances
    • La nouvelle année
    • La chambre de bébé est terminée
    • Le changement de saison

Ensuite, en fonction de votre besoin de pages (plus ou moins important en fonction de vos envies), recherchez votre carnet ou votre petit cahier. Pensez aussi au format qui vous conviendra mieux, par exemple, je sais que j’ai une préférence pour les carnets à spirales, je trouve cela plus pratique. Et vous pouvez aussi compléter votre achat, avec des stabilos, des crayons de couleurs, des autocollants, des scotchs colorés ou des éléments de scrapbooking.

INSPIREZ-VOUS :

Que vous soyez créative dans l’âme ou au contraire pas du tout, inspirez-vous de ce qui vous entoure et de ce que vous aimez pour faire de ce journal de grossesse, un journal qui ne ressemble qu’à vous. Dans mon cas, j’avais bien quelques idées qui traînaient dans un coin de ma tête, mais j’ai rapidement basculé sur Pinterest, en quête d’inspirations. Voici d’ailleurs quelques exemples de pages qui ont retenues mon attention :

 N’hésitez pas aussi à garder des petits souvenirs que vous pourrez coller à l’intérieur de votre journal, s’ils vous évoquent de bons moments. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai décidé d’arracher quelques feuilles d’olivier durant les vacances, que j’ai gardé le papier sur lequel est indiqué le sexe de bébé, que j’ai fait imprimer quelques photos. Glissez aussi vos échographies dans votre journal de grossesse évidemment !

DECULPABILISEZ-VOUS :

Si vous savez dessiner c’est un sacré atout, si vous n’êtes pas à l’aise avec le maniement du crayon, décalquez, imprimez, coloriez, collez ou faites comme vous voulez ! Pour les digitales d’entre-nous, rien ne vous empêche de réaliser votre journal de grossesse sous un format numérique et de l’imprimer au dernier moment.

Il n’y pas de complexe à avoir, le temps que vous consacrez à ce journal doit avant tout rester un plaisir. Si ce n’est pas le cas, vous risquez de vous en désintéresser dès le 3ème jour. Il y a des jours où vous serez fatiguée ou la journée sera quelconque ou il se peut aussi que nous n’aurez simplement pas envie, si c’est le cas ne vous forcez pas ! L’idée c’est de garder un condensé de vos bons moments ou de garder trace d’une anecdote rigolote, et parfois dans la journée ou dans la semaine en question il n’y en a pas.

Entre nous on se dit tout ? Alors je l’avoue, je prends principalement des notes dans mon téléphone pour ne pas oublier, et puis une fois de temps en temps je m’accorde une après-midi pour le retranscrire, et dessiner dans mon carnet. Alors je ne suis pas vraiment à jour, j’ai toujours au moins un mois (voire deux) de décalage entre mon journal de grossesse et le moment présent mais ça me va bien comme ça !

LANCEZ-VOUS :

C’est le grand moment de passer à la phase d’action ! On prends des crayons, on découpe, on colle et on écrit dans notre jolie journal de grossesse. On se vide la tête, et même s’il y est vrai que cela prend un temps fou, je reste persuadée que c’est un souvenir incroyable à relire dans quelque temps alors ça vaut le coup de s’accorder ce temps calme dans notre vie quotidienne surchargée !

Certaines seront plus à l’aise à l’idée de passer par un brouillon avant de coucher sur le papier la version finale de votre texte sans rature ni rayure, d’autres préfèrent y aller au feeling là-encore, c’est à vous de voir, vous pourrez toujours déchirer votre page et la recommencer si le rendu ne vous convient pas.

Je me suis moi-même rendu compte, qu’au début j’écrivais beaucoup comme prise dans l’euphorie du moment. En plus, nous n’étions que deux à savoir durant les trois premiers mois, et j’avais vraiment besoin d’écrire pour évacuer tout ce que je ne pouvais pas dire. Au fur et à mesure de l’avancée de mon journal, les pages deviennent plus épurées, je vais plus vite à l’essentiel et mes dessins sont moins chargés. J’ai trouvé ma vitesse de croisière, celle qui me convient.

Le petit conseil : Si vous avez planifié de coller des éléments avec du relief (une branche d’arbre, un document plié, un sticker cartonné), l’idéal est de les rassembler dans une petite enveloppe, de garder les emplacements disponibles pour pouvoir les coller plus tard, et de passer au collage uniquement une fois que vous aurez terminé d’écrire. En effet, si vous prenez le risque de les coller avant, il se peut qu’il soit plus difficile pour vous par la suite, d’écrire ou de dessiner dans votre carnet bien à plat.