Petit bonhomme des neiges en coton

Petit bonhomme des neiges en coton

Après le petit fantôme en coton, me revoici avec la création d’un superbe bonhomme de neige en coton lui aussi. L’enfant va pouvoir se familiariser avec différentes textures. Si tout est prêt, en 10 minutes montre en main, votre œuvre est terminée ! C’est juste le temps qu’il faut pour garder votre tout petit bien concentré.

Image finale du bonhomme de neige en coton

Matériel :

  • Une feuille de papier cartonnée
  • De la peinture bleue + rouleau de peinture
  • 3 disques démaquillant en coton
  • Quelques petites boules de coton blanches
  • 2 mini-branches de sapin ou 2 coton-tiges
  • Une forme de chapeau découpé dans du papier noir
  • Un petit triangle découpé dans du papier orange (nez)
  • Une petite écharpe découpé dans du papier rouge
  • Un feutre noir

Confection :

[A faire la veille] Cette première étape est optionnelle si vous avez déjà à disposition une feuille cartonnée de couleur bleu. Dans mon cas, j’ai opté pour du recyclage. Il s’agit de la partie plane centrale d’une enveloppe cartonnée d’une célèbre marque que j’ai découpé proprement. Il n’y a plus qu’à peindre entièrement la feuille cartonnée en bleu avec l’enfant, dans notre cas nous avons utilisé un petit rouleau de peinture. Laissez sécher la feuille bleue jusqu’au lendemain.

matériel bonhomme de neige 1

[Le jour J] Préparez tout votre matériel avant de convier l’enfant à participer à cette activité créative. Dans notre cas, le chapeau a été découpé dans un papier noir légèrement cartonné, pour le nez, j’ai simplement dessiné et colorié un triangle avec un feutre orange, que j’ai ensuite découpé et pour la petite écharpe, j’ai utilisé une chute de papier mousse rouge. Ne vous compliquez pas la vie, prenez ce que vous avez sous la main ou coloriez-les.

matériel bonhomme de neige 2

Placez une petit peu de colle sur le dos de chaque disque démaquillant et laissez l’enfant les placer l’un sur l’autre sur votre feuille bleue. Ajoutez votre petit chapeau noir tout en haut, et votre petite écharpe entre le premier et le deuxième coton. Pour le nez la pièce étant plus petite, c’est un peu plus délicat, n’hésitez pas à aider votre petit assistant.

Ajoutez de la colle sur vos petits bras en branche de sapin et collez-les proche du disque centrale. Faites ensuite des petits points de colle autour de votre bonhomme de neige, et laissez votre enfant venir déposer les petits boules de coton sur la colle. Il n’y a plus qu’à passer aux finitions, prenez votre petit feutre noir et dessinez les yeux, la bouche et des petits boutons sur le ventre de votre bonhomme.

bonhomme de neige sans les boule de neige

Laissez sécher et contemplez à volonté !

Petit fantôme en coton

Petit fantôme en coton

Voici une petite activité rigolote à faire à 4 mains à l’heure d’HALLOWEEN (les deux autres mains étant celles de votre enfant à partir de deux ans). Attention toutefois à ne pas confondre les boules de coton avec de la barbe à papa…

Matériel :

  • Colle liquide
  • Petites boules de coton blanches
  • Un feutre noir + une feuille de papier blanche

Confection :

Dessinez la forme principale de votre fantôme puis découpez ses contours. Dessinez sur une feuille blanche des yeux, des sourcils et une bouche selon votre envie, puis découpez-les. Voici mes petits exemples :

Déposer un point de colle sur chaque petite boule de coton et placez-la sur votre fantôme en papier. Reproduisez l’opération jusqu’à remplir intégralement votre petit fantôme. A noter, il est préférable de commencer par les extérieurs pour finir au centre.

en plein collage

Ajoutez ensuite les petits éléments avec un point de colle : On positionne les yeux, les sourcils et la bouche.

On laisse sécher et le tour est joué !

Pour aller plus loin, vous pouvez aussi décliner cette petite activité en plusieurs petits fantômes que vous viendrez coller ensuite sur un fil de laine : Et hop une petite guirlande d’halloween faite-maison avec un maxi effet ! L’an prochain, c’est décidé, mon petit associé sera plus grand alors on tentera les mini-fantômes ! Et pour noël, n’hésitez pas à aller consulter mon article sur le bonhomme des neiges en coton.

Mon parcours pour réussir mon allaitement

Mon parcours pour réussir mon allaitement

Après 9 mois de cohabitation idyllique, un accouchement de rêve, une fusion quasi immédiate avec mon merveilleux bébé, c’est l’allaitement qui ne s’est pas passé comme je l’avais imaginé. Après avoir rendu mon tire-lait électrique, c’est le moment pour moi d’en faire la rétrospective. Du coup, j’ai enfin pris le temps de coucher sur le papier l’ensemble de mes ressentis et les conclusions que j’ai tiré de ce moment si particulier.  

[en attente photo]

LE CONTEXTE :

Future maman modèle, j’ai évidemment cherché à lire tout ce qu’il était possible de lire pour me préparer à nourrir mon bébé. J’ai acheté le livre « Mon allaitement comme je le veux » (aux éditions leducs pratique) très complet et qui annonce plutôt bien la couleur, je le recommande à celles qui souhaitent en savoir plus sur l’allaitement. Je me suis équipée en tire-lait manuel, coquillages d’allaitement, Lanoline, sachets de conservation du lait, tenues adaptées et sous-vêtements d’allaitement : BREF LA TOTALE ! Je pensais être prête.

A LA MATERNITE :

Les jours qui ont suivi sa naissance, mon petit bébé a perdu du poids et a mis beaucoup de temps à reprendre son poids de base. Notre séjour à la maternité, a été rallongé de deux jours qui m’ont d’ailleurs semblé une éternité. Pendant toute notre hospitalisation, Bébé était suivi de près avec des pesées biquotidiennes. De mon côté, j’avais de grosses douleurs, mais je m’en moquais. J’étais suspendu au verdict de la balance : « Bébé a-t-il pris du poids ? Allons-nous pouvoir rentrer chez nous ? Combien de gramme a-t-il encore perdu ? » et j’essuyais des remarques du corps médical totalement déplacées sur mon allaitement.

A titre d’exemple, je me souviens d’une réflexion de cette sage-femme en suite de couche, deux jours après avoir accouché, après une nouvelle pesée de mon bébé : « Il ne fallait pas vous refaire les seins, on va lui donner un biberon ! ». Dépitée, je lui ai répondu : « je n’ai pas refait mes seins ». Et sans manquer de culot, elle a osé me répondre : « Bah c’est que vous avez un problème alors, on va lui donner un biberon ».

Au départ, j’accusais le coup, j’ai résisté, je savais que ma montée de lait allait arriver mais la jeune maman que j’étais, a baissé les armes face aux certitudes d’un pédiatre qui vous dit que bébé est en danger. On m’a fait comprendre que je ne devais pas allaiter, que je n’en étais pas capable, alors j’ai dû céder et donner des complémentations au biberon, le cœur lourd.

LE RETOUR A LA MAISON :

En sortant de la maternité, dévouée à mon bébé, bien qu’épuisée j’avais perdu le sommeil et l’appétit. Quant à mes larmes, elles remontaient dès que le sujet de mon allaitement revenait sur le tapis ou dès que je devais justifier du poids de mon petit.

Je suis sortie de la maternité, avec un merveilleux bébé, le cœur remplis d’amour et la tête en miette.

Mon bébé prenait des biberons, ce n’était pas si grave mais le plus gênant là-dedans c’est que ce n’est pas ce que j’avais choisi pour lui. La maternité m’a imposé un choix, qui n’était pas le mien alors, j’ai tenté de donner des tétées et de compléter avec du lait en poudre pour reprendre la main petit à petit. C’était toujours aussi compliqué, et j’étais de plus en plus angoissée par son poids. J’ai perdu le sourire.

Heureusement que mon compagnon était là, il a été mon pilier et un véritable soutien dans cette aventure. Il a pris les devants et m’a conduit à la pharmacie La voie Lactée. Sans y croire vraiment, complètement déprimée, j’ai franchi la porte, et sans surprise j’ai passé l’heure de Rdv en pleurs, enchaînant les crises de larmes en vidant mon sac. La pharmacienne, Mounia, a su m’écouter, me rassurer et me redonner confiance. Elle a réactivité tout ce que je savais déjà, réparé ce que l’hôpital avait brisé et m’a apporté les solutions. J’ai compris mes erreurs, et j’ai analysé les fausses bonnes idées qu’on avait pu me donner. Croyez-le ou non, je suis sortie de cette pharmacie avec un tire-lait et j’ai allaité 13 mois.

Au final, mes montées de lait sont arrivées un peu plus tard que la moyenne. À cela s’ajoute ma lactation qui a été perturbée par l’usage d’un bout de sein, mon manque de sommeil et mes baisses de moral n’ont fait qu’amplifier mon manque de lait.

LES DEBUTS DE L’ALLAITEMENT

Après deux premières semaines très compliquées, nous avions trouvé un rythme et le poids de Bébé est monté en flèche. Parfois, je tirai mon lait, simplement pour me rassurer et le voir couler. Les tétées du sein droit étaient un vrai moment de partage mère-enfant alors qu’au sein gauche j’ai eu encore très mal durant un bon mois. Nous étions lancés pour notre aventure lactée, et Bébé avaient de belles grosses joues !

Alors oui, j’aurai effectivement pu abandonner l’idée d’allaiter à de multiples reprises, mais je n’étais pas encore prête à me séparer de mon bébé. Du coup, l’allaitement a été pour moi une sorte de continuité de la grossesse. Un moment où nous étions encore connectés et dépendants l’un de l’autre.

C’est l’image de mon bébé, lors de notre première nuit ensemble, souriant endormi et les joues pleines de colostrum qui reste gravé dans ma tête, c’est parce que j’avais l’espoir de revivre ce moment que je n’ai rien lâché.

QUAND TOUT VA BIEN

Une fois que tout est en place, l’allaitement c’est quand même la solution qui permet de se simplifier la vie. Pas de contenant à apporter, pas de vaisselle à faire, la bonne quantité partout et tout le temps. Petit bonheur en plus en période de covid, le petit n’est jamais tombé malade, même pas un simple rhume.

Petite anecdote, certain bébé alors qu’ils sont allaités, ne font pas ou très peu de selles (j’espère que vous n’êtes pas à table). Mon lait était tellement digeste, que mon Bébé a été considéré comme un bébé aux selles rares. Ironie du sort pour une jeune maman qui pensait ne pas avoir de lait.  

« Tu penses que tu vas arrêter quand ? Avec le boulot tu seras bien obligée d’arrêter ».

Effectivement, il a fallu reprendre le chemin du travail et il a fallu s’organiser. Toujours pas prête à arrêter, j’ai décidé que j’allaiterai encore. Ça demande un peu d’organisation, mais c’est totalement faisable. Je tirai le lundi le lait que mon fils consommera le lendemain chez la nounou et quand nous étions ensemble, il prenait sa tétée tout simplement. Parfois, je tirai un peu plus pour en garder au congélateur d’avance.

Nous avons adopté ce nouveau rythme jusqu’au premier anniversaire de mon petit bonhomme. C’est amusant de voir que tout le monde est très intéressé par l’usage que j’ai de ma poitrine :

« Encore ? »
« Il est peut-être temps d’arrêter, non ? »

J’ai décidé que plus personne ne me dicterai mes choix et que j’écouterai encore moins les faux conseils de gens qui pensent tout savoir. Tout d’abord, nous parlons de mes seins, alors je pense être bien placée pour prendre mes propres décisions. Ensuite, il s’agit de mon fils, alors tant qu’il en a besoin et que son papa me soutiendra dans ma démarche, je poursuivrai.

MES REGLES D’OR POUR DEBUTER :

Voici ce que j’ai retenu et que j’aurai aimé savoir bien plus tôt :

  • Usez et abusez du peau à peau avec votre bébé. Il n’aura jamais trop de câlins et ça stimule la lactation !
  • Et oui, on met un bébé au sein même quand il dort, c’est d’ailleurs pendant son sommeil qu’il va mémoriser la bonne succion à avoir pour ne pas blesser sa maman. Par ailleurs, on n’hésite pas à le corriger du bout du doigt si la prise du mamelon n’est pas correcte.
  • On évite l’usage du bout de sein, son utilisation prolongée ne stimule pas assez le mamelon, la lactation est donc perturbée.

Et comme disait l’infirmière de la PMI qui a suivi mon petit bonhomme, après la maternité :  » Maman cool, le lait coule ». C’est devenu ma phrase fétiche !

ET APRES VIENT LA FIN DE L’ALLAITEMENT

Nous avons célébré le premier anniversaire de notre petit bonhomme, et j’ai eu le début d’un déclic. Je savais que la fin de mon allaitement était proche. Je me rappelle la première coupe de cheveux de mon fils. Nous sommes allés chez le coiffeur, et avec ses cheveux coupés, j’ai réalisé qu’il n’était plus un petit bébé. Il a voulu prendre sa tétée habituelle, et je me suis sentie extrêmement gênée. J’ai tendu le sein mais je ne pouvais pas le regarder. Je pense que c’était notre vraie dernière tétée.

J’en ai profité pour lui expliquer « Tu sais mon chéri, tu es grand maintenant et Maman ne va plus avoir de lait. On va progressivement arrêter ».

C’est exactement comme ça que les choses se sont passées, il a gouté le lait en poudre, dû reprendre l’habitude du biberon. Je lui préparai même des yaourts spéciaux à base de lait maternisé durant le temps de son adaptation. C’est vrai, il a encore un peu tétouillé quand il était triste, avant de s’endormir ou parfois durant la nuit mais à 13 mois il était entièrement sevré.

Je n’allaite plus, mais nous avons notre petite habitude pour le biberon du matin et du soir. Si je suis là, mon fils refuse de le prendre tout seul, il faut qu’il soit installé sur moi, et que je le lui donne. C’est une nouvelle étape avant la prochaine, et je le fais chaque fois avec plaisir. Je suis très fière de mon petit champion et de chacun de ses progrès, ravie de l’équipe parentale que nous formons avec son papa et très contente du chemin parcouru.

Le shooting photo de grossesse

Le shooting photo de grossesse

La photo, c’est ma vie d’avant ! A l’époque, je travaillais dans un studio photo parisien à taille humaine, Le Studio Bontant où nous avions pour habitude de recevoir Monsieur et Madame TOUTLEMONDE pour des séances photos aux thématiques variées. Je côtoyais, les jeunes femmes qui venaient figer sur le papier leur insouciante jeunesse, les couples d’amoureux qui voulaient partager leur amour, les professionnels en quête de LA photo corporate qui chamboulerait leur avenir, les groupes de copines qui venaient partager une séance entre nanas juste pour le fun, les petites tribus qui venaient pour garder des souvenirs en famille et les femmes enceintes qui venaient immortaliser la beauté de leurs rondeurs. J’écrirai peut-être, plus tard, un article sur chacune des autres thématiques, mais aujourd’hui j’aimerai faire un focus sur le shooting photo grossesse.

Pour ma grossesse, j’ai voulu revenir dans l’endroit où j’avais déjà apprivoisé le plateau photo et où je connaissais chaque cm². Déjà plus de 4 ans se sont passés, et je m’y sens encore un peu comme à la maison, presque encore capable de décrocher le téléphone pour répondre aux questions des clients. C’était curieux de jouer le rôle de la modèle, de basculer de l’autre côté et c’était particulièrement bouleversant de prendre conscience de ma métamorphose. Et oui, c’est le corps d’une future maman qui s’exposait sous les flashs du photographe.

UNE SEANCE GROSSESSE, OUI MAIS QUAND ?

La grossesse est un moment tellement particulier dans une vie, c’est vraiment l’occasion ou jamais de garder des souvenirs et de créer les premières traces de votre grand saut dans la vie de parents. Dès le 4/5ième mois commencez à repérer les photographes, et aux alentours du 6/7ième mois lancez-vous ! Avec le Covid, j’ai dû faire la séance à 8 mois et demi, à la réouverture du studio, je commençais à être fatiguée et le visage un peu bouffie, alors je vous recommande de ne pas attendre trop longtemps.

LE MAQUILLAGE, A NE PAS NEGLIGER

On pense souvent que le maquillage quotidien, celui que nous avons l’habitude de réaliser sur nous-même, par habitude, chaque matin, est celui qui nous correspond le mieux et en soit c’est plutôt vrai. En général, on arrive à camoufler les petites imperfections de notre peau et à mettre en valeur nos atouts. En plus, on a l’habitude de voir ce reflet dans le miroir c’est rassurant de se reconnaitre et d’être soi.

Pour la séance photo, c’est un peu différent ! Nous sommes loin, d’un maquillage classique pour une journée quelconque. C’est pourquoi, il est important de privilégier le savoir-faire d’une maquilleuse professionnelle. Tout d’abord, elle va unifier votre teint en s’adaptant totalement à la couleur de votre peau, on évitera ainsi le teint orange ou bien de paraitre malade. Mais son travail va plus loin, elle va également restructurer votre visage, en marquant les ombres avec des teintes plus foncées. Et oui, vous ne le saviez peut-être pas, mais la photo a tendance à écraser les frimousses, il est donc important voire primordiale de redessiner certaines partie. Personne n’a envie d’avoir le visage plat, non ?

Enfin elle va venir sublimer une partie de votre visage, au choix, plutôt le regard ou plutôt la bouche. En général on évite d’intensifier les deux, pour ne pas faire « TOO MUCH » alors il faut choisir ! Je suis plutôt pour un travail soigné du regard, et une bouche nude, mais certaines personnes préfèrent miser sur une belle bouche bien rouge.

C’est donc très important pour le rendu de votre séance, de sélectionner un photographe qui propose aussi une prestation maquillage avec une professionnelle qui a l’habitude du rendu photo. Croyez-moi, ça fait la différence et en pleine grossesse ça fait toujours du bien de se faire chouchouter !

LES TENUES A CHOISIR AVEC SOIN

A vous de réfléchir avant votre séance à l’atmosphère que vous voulez créer, et pour cela pas besoin de jouer les grands metteurs en scène, contentez-vous d’être vous-même ! L’idéal tout d’abord, c’est de prévoir plusieurs styles et plusieurs couleurs. Comme ça, si la couleur de votre robe ne vous met pas en valeur ou si cette tenue à tendance à vous boudiner, on pourra vite changer de tenue et repartir pour une nouvelle série photos (oui, je parle en connaissance de cause). Dans mon cas, j’ai opté pour 3 tenues (c’est l’idéal pour une séance photo d’une heure, ne prévoyiez pas plus sans quoi, vous allez passer votre temps à vous changer sans pour autant vous détendre en chaque série : fiasco assuré !). Voici mes suggestions pour votre shooting de grossesse :

  • Une tenue plutôt décontractée dans laquelle vous êtes à l’aise pour commencer : Pour moi c’est la classique salopette de grossesse en Jean’s + une brassière
  • Une tenue plus festive, histoire de marquer le coup : Dans mon cas, une robe de soirée bleu marine très chic + une paire de talons hauts pour éviter d’avoir des boudins à la place des jambes.
  • Une tenue plus ouverte : J’ai trouvé une robe de grossesse fendue blanche pour laisser apparaître mon ventre et ma poitrine, elle a bien fait le job !

La séance photo grossesse n’est pas forcément une séance à réaliser seule ! Je trouve d’ailleurs plus sympa d’inclure votre moitié à cette séance. Vous pouvez aussi inviter les autres enfants de la fratrie à faire quelques apparitions sur vos photos. Dans ce cas, jouez sur l’harmonie des tenues ! Cela n’implique pas que tout le monde soit constamment habillé de la même façon, mais vous pouvez essayer de respecter des styles / des tendances. Si vous portez une tenue chic, faites en sorte que le reste de la famille soit également dans le même mood ! Si vous portez une tenue décontractée, profitez-en pour mettre les enfants en jean’s pour être en phase.

Dans certains cas, le photographe a quelques tenues à vous proposer mais c’est toujours délicat de trouver ce qu’on aime à sa taille. Puis après tout, c’est important que cette photo vous ressemble, alors autant vous laisser la possibilité d’être vous-même avec vos propres vêtements, vous en serez que plus à l’aise !

LES PETITS ACCESSOIRES PERSONNELS

Dans le cas d’un shooting grossesse, c’est encore plus évident ! Rapportez avec vous, le futur body de votre bébé, un doudou, les lettres qui composeront son prénom, une échographie, votre bola de grossesse et vos bijoux. Il ne s’agit là que de quelques idées lancées dans les airs pour vous faire comprendre que cette séance est avant tout la vôtre alors personnalisez-la

LAISSEZ-VOUS GUIDER

Vous pouvez vous inspirer un petit peu de ce qu’il y a sur internet, la toile regorge d’idées en tout genre pour votre séance photo avec des idées très sérieuses et d’autres plus loufoques ! Vous pouvez réfléchir à ce que vous aimez et au contraire à ce que vous détestez pour éviter de tomber dans le classique trop cucu la praline. Avant votre séance photo, partagez vos attentes et vos envies avec votre photographe, pour qu’il sache un petit peu là où il doit vous emmener.

Crédit Photo StudioBontant – Plateau photo

Puis pour le reste de la séance, laissez-vous guider ! En général, c’est quelqu’un qui a l’habitude de vous faire poser, de vous accompagner et il saura trouver les mots pour vous rassurer si vous doutez de vous ! Il pourra jouer sur les éclairages, et les fonds de couleurs pour permettre de créer différentes atmosphères sur vos photos.

Le mot de la fin…

Ne soyez pas dans le contrôle, il y aura forcément des photos ratées : vous aurez cligné des yeux trop tôt, vous aurez une mèche rebelle, un bourrelet disgracieux, un double menton, un bras de camionneur (et oui, je parle encore en connaissance de cause !) ou que sais-je encore ! Le but de la séance est de partager un bon moment et de repartir de là avec des beaux souvenirs, alors on n’est pas mannequin (et d’ailleurs, même eux ont des photos ratées) et on ne sortira pas de chez le photographe avec un book 100% parfait ! On fera le tri, et on gardera juste les plus jolies. Pour vous donner un ordre d’idée, en une heure de séance photos, vous pourrez obtenir entre 100 et 350 photos, alors c’est certain, vous trouverez votre bonheur…

Un journal de grossesse

Un journal de grossesse

A la base, j’ai eu besoin de commencer ce journal de grossesse pour moi, afin d’extérioriser mes ressentis, de rendre indélébile mes sensations, de coucher sur le papier mes angoisses et mes doutes. Les pages se sont progressivement remplies, un peu comme une thérapie qui fait du bien.  Par la suite, et assez rapidement d’ailleurs, j’ai eu envie d’écrire pour les autres, d’abord pour ma Maman et ma Belle-Maman, qui n’avaient pas connaissance de cette grossesse avant l’étape fatidique de la première échographie, comme pour justifier, mes comportements étranges des dernières semaines. Puis, en poursuivant l’écriture, il m’est paru nécessaire et évident d’écrire pour me permettre de transmettre à mon bébé, chaque instant important, du tout début son existence, afin qu’il puisse comprendre tout l’amour et l’attention qu’on lui porte déjà, avant même, d’être physiquement présent parmi nous. Alors, un jour, dans une vingtaine d’années, à l’occasion d’un anniversaire important ou de l’arrivée de son propre enfant, je lui donnerai mon journal de grossesse pour qu’il puisse y découvrir toute son histoire. Dans cet article, je souhaite vous partager 4 conseils simples pour vous permettre de réaliser vous aussi votre journal de grossesse.

NE VOUS PRECIPITEZ PAS :

Avant toute chose, essayez d’imaginer les rubriques qui ont un sens pour vous, et les éléments que vous souhaitez faire apparaitre dans votre journal de grossesse. Réfléchissez aussi à d’éventuelles pages « intercalaires » que vous pourriez intégrer afin d’agencer votre journal. Vous pouvez par exemple, décider :

  • D’opter pour temporalité en fonction des saisons de l’année.
  • De séparer les mois avec une page dédiée « Octobre » que vous décorez avec des citrouilles d’halloween
  • De découper votre journal en fonction des trimestres de votre grossesse

Dans mon cas, voici le plan que j’ai décidé de suivre mois après mois pour marquer l’évolution de ma grossesse :

  • Chaque mois :
    • Une page dédiée au mois correspondant à un thème
    • Une partie « journal intime » où je laisse libre court à mes besoins d’écriture
    • Une double page mensuelle récapitulative des menus et symptômes
  • Une page unique :
    • Pour l’annonce de la grossesse au papa
    • Pour l’annonce de la grossesse aux futurs grands parents
    • Pour l’annonce de la grossesse aux copains
    • Pour les prénoms préférés féminins
    • Pour les prénoms préférés masculin
    • Pour l’annonce du sexe de bébé
    • Pour suivre mon évolution de poids
    • Pour chacune des échographies
    • Pour lister les livres que j’ai bouquiné
    • Pour lister les musiques que j’ai le plus écouter
  • A chaque temps fort, une page avec un dessin pour marquer le coup :
    • Le départ en vacances
    • La nouvelle année
    • La chambre de bébé est terminée
    • Le changement de saison

Ensuite, en fonction de votre besoin de pages (plus ou moins important en fonction de vos envies), recherchez votre carnet ou votre petit cahier. Pensez aussi au format qui vous conviendra mieux, par exemple, je sais que j’ai une préférence pour les carnets à spirales, je trouve cela plus pratique. Et vous pouvez aussi compléter votre achat, avec des stabilos, des crayons de couleurs, des autocollants, des scotchs colorés ou des éléments de scrapbooking.

INSPIREZ-VOUS :

Que vous soyez créative dans l’âme ou au contraire pas du tout, inspirez-vous de ce qui vous entoure et de ce que vous aimez pour faire de ce journal de grossesse, un journal qui ne ressemble qu’à vous. Dans mon cas, j’avais bien quelques idées qui traînaient dans un coin de ma tête, mais j’ai rapidement basculé sur Pinterest, en quête d’inspirations. Voici d’ailleurs quelques exemples de pages qui ont retenues mon attention :

 N’hésitez pas aussi à garder des petits souvenirs que vous pourrez coller à l’intérieur de votre journal, s’ils vous évoquent de bons moments. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai décidé d’arracher quelques feuilles d’olivier durant les vacances, que j’ai gardé le papier sur lequel est indiqué le sexe de bébé, que j’ai fait imprimer quelques photos. Glissez aussi vos échographies dans votre journal de grossesse évidemment !

DECULPABILISEZ-VOUS :

Si vous savez dessiner c’est un sacré atout, si vous n’êtes pas à l’aise avec le maniement du crayon, décalquez, imprimez, coloriez, collez ou faites comme vous voulez ! Pour les digitales d’entre-nous, rien ne vous empêche de réaliser votre journal de grossesse sous un format numérique et de l’imprimer au dernier moment.

Il n’y pas de complexe à avoir, le temps que vous consacrez à ce journal doit avant tout rester un plaisir. Si ce n’est pas le cas, vous risquez de vous en désintéresser dès le 3ème jour. Il y a des jours où vous serez fatiguée ou la journée sera quelconque ou il se peut aussi que nous n’aurez simplement pas envie, si c’est le cas ne vous forcez pas ! L’idée c’est de garder un condensé de vos bons moments ou de garder trace d’une anecdote rigolote, et parfois dans la journée ou dans la semaine en question il n’y en a pas.

Entre nous on se dit tout ? Alors je l’avoue, je prends principalement des notes dans mon téléphone pour ne pas oublier, et puis une fois de temps en temps je m’accorde une après-midi pour le retranscrire, et dessiner dans mon carnet. Alors je ne suis pas vraiment à jour, j’ai toujours au moins un mois (voire deux) de décalage entre mon journal de grossesse et le moment présent mais ça me va bien comme ça !

LANCEZ-VOUS :

C’est le grand moment de passer à la phase d’action ! On prends des crayons, on découpe, on colle et on écrit dans notre jolie journal de grossesse. On se vide la tête, et même s’il y est vrai que cela prend un temps fou, je reste persuadée que c’est un souvenir incroyable à relire dans quelque temps alors ça vaut le coup de s’accorder ce temps calme dans notre vie quotidienne surchargée !

Certaines seront plus à l’aise à l’idée de passer par un brouillon avant de coucher sur le papier la version finale de votre texte sans rature ni rayure, d’autres préfèrent y aller au feeling là-encore, c’est à vous de voir, vous pourrez toujours déchirer votre page et la recommencer si le rendu ne vous convient pas.

Je me suis moi-même rendu compte, qu’au début j’écrivais beaucoup comme prise dans l’euphorie du moment. En plus, nous n’étions que deux à savoir durant les trois premiers mois, et j’avais vraiment besoin d’écrire pour évacuer tout ce que je ne pouvais pas dire. Au fur et à mesure de l’avancée de mon journal, les pages deviennent plus épurées, je vais plus vite à l’essentiel et mes dessins sont moins chargés. J’ai trouvé ma vitesse de croisière, celle qui me convient.

Le petit conseil : Si vous avez planifié de coller des éléments avec du relief (une branche d’arbre, un document plié, un sticker cartonné), l’idéal est de les rassembler dans une petite enveloppe, de garder les emplacements disponibles pour pouvoir les coller plus tard, et de passer au collage uniquement une fois que vous aurez terminé d’écrire. En effet, si vous prenez le risque de les coller avant, il se peut qu’il soit plus difficile pour vous par la suite, d’écrire ou de dessiner dans votre carnet bien à plat.

DANS LES CUISINES DU RITZ

DANS LES CUISINES DU RITZ

Dans les cuisines du Ritz le samedi 14 mars au matin, j’ai affronté les transports en commun, la pluie et le froid pour me rendre à mon cours de pâtisserie intitulé  »entremets haute couture » à l’école Ritz escoffier. 4 heures pour faire de nous des as de la tarte au citron revisitée ! Ni une, ni deux pas question d’arriver en retard à ce cours que j’attendais avec impatience, je fais une petite photo devant l’entrée, et hop j’y rentre.

AnaBiott devant le Ritz – Crédit photo AnaBiott

On me recommande d’aller patienter dans un petit salon, comme une petite dizaine de personnes ce jour-là. Chacun observe les décors dorés qui nous entourent. Une première dame vient accompagner les amateurs de cuisine salée, puis une autre arrive pour nous accompagner jusqu’au laboratoire de pâtisserie. Nous sommes en petit comité, je suis rassurée !

Laboratoire de pâtisserie du Ritz – Crédit Photo AnaBiott

Il est temps de mettre la main à la pâte ! La chef nous présente la recette, nous invite à enfiler nos tabliers et nous recommande d’aller nous laver les mains. Nous débutons un peu timidement, et prenons nos marques petit à petit.

Au programme du jour, une tarte au citron donc, mais avec une composition totalement inédite : Fond de tarte composé d’un riz soufflé croustillant, surmonté d’un financier noisette extra moelleux, d’une crème délicatement citronnée et d’une ganache montée à la vanille.

Tartes en cours de production – Crédit photo AnaBiott

Finalement les 4h sont passées très vite, et j’étais presque déçue d’avoir déjà terminé cette tarte au citron. Maintenant faisons un petit bilan de cette expérience.

La tarte au citron finalisée avant mise en carton – Crédit Photo AnaBiott

Les vrais plus :

  • Le cadre, y fait beaucoup, il nous donne l’impression d’être de véritables privilégiés.
  • Pauline, la chef a pris quelques minutes en fin de cours pour nous faire visiter l’école.  
  • On est reparti chacun avec notre tarte faite avec nos petites mains, la recette et le tablier nous a été offert. Le petit clin d’œil du certificat d’aptitudes est pas mal, et prête à sourire.   
  • La recette proposée est simple à réaliser, il n’y a pas de geste compliqué nous pouvons donc la reproduire à la maison.

Les petits moins :

  • J’aurai aimé que la chef se présente, nous partage un petit peu son parcours et qu’elle nous explique un peu plus son quotidien. Je n »ai appris qu’en partant son prénom : Pauline. Au même titre que j’aurai apprécié une présentation de son assistante avant de débuter le cours.
  • Dommage que nous sommes repartis sans aucune idée du goût de notre gâteau, je pense que nous aurions dû réaliser une petite bouchée en plus de la tarte, d’autant qu’il restait des préparations. Nous aurions savouré la mini bouchée en fin d’atelier comme pour y mettre un point final. 
  • La recette peut comporter du matériel professionnel pour lequel il faut s’équiper si l’on souhaite reproduire la recette à l’identique à la maison, mais bon…. On peut aussi lui donner une autre forme et utiliser les équipements que nous avons dans nos placards, il suffit juste d’un peu de créativité !

Finalement,

c’est une très belle expérience que je recommande aux amateurs de cuisine et/ou de pâtisserie. Faites vous offrir ce cadeau original pour vos anniversaires ou votre noël !

Un déjeuner chez Thierry MARX

Un déjeuner chez Thierry MARX

Nous sommes en novembre, il fait affreusement froid dehors mais toute ma petite famille est sur son trente-et-un pour un déjeuner unique. Ensemble, nous avons décidé de nous laisser surprendre par le talent de Thierry MARX au restaurant « Sur Mesure » situé dans le Mandarin Oriental (célèbre Hôtel 5 étoiles parisien).

A peine le pas de la porte franchi, j’ai l’impression d’être plongée dans un autre monde, un moment suspendu en dehors du temps. Le décor est épuré mais tout me semble blanc, je ne sais plus très bien si je viens d’intégrer la douceur d’un nuage au paradis ou si je viens d’embarquer à bord d’une navette spatiale mais une chose est sûre, je m’apprête à vivre un voyage hors norme.

« Je vous propose une cuisine qui ne connait pas de conflit entre tradition et innovation »

Thierry Marx
Tuiles du restaurant Sur Mesure – Crédits photos AnaBiott

Nous savourons notre coupe de champagne accompagnée de petites tuiles croustillantes élégamment plantées dans un gravier de sésame. Je ne leur trouve pas réellement le moindre intérêt gustatif, puis vient le tour des amuses-bouches.

Amuse-bouches du restaurant Sur-Mesure – Crédits Photos AnaBiott

Je me lance avec le croque-monsieur végétal à base de chou-fleur : Un vrai régal. Je poursuis avec cette petite polenta, crème de palais et noisettes torréfiées, toute aussi délicieuse et dans la foulée, j’en profite pour déguster le poireau vinaigrette revisité : c’est bon et croustillant, mais je suis plutôt intriguée par les sushis que le serveur vient de déposer au centre de la table. J’y vois bien là, la touche japonisante du chef. Mon esprit d’analyse vient essayer de comprendre la particularité de ce sushi à l’allure presque normale. Je le goûte, j’en fais deux bouchées pour m’assurer de bien comprendre de quoi il est composé et je suis formelle, il s’agit d’un filet de pastèque. Le serveur, confirme et ajoute que la pastèque est marinée. Je suis bluffée tant par le visuel que par le goût.

Sushi pastèque du restaurant Sur-mesure – Crédits photos AnaBiott

Je déteste la texture des huîtres froides et voir les autres en consommer peut rapidement m’écœurer, alors imaginez ce petit mouvement de retrait quand je découvre l’intitulé de la première entrée : « Risotto de soja aux huîtres et chanterelles jaunes ». Toute la tablée reste dubitative devant ce plat mousseux que le serveur vient de nous déposer. Ni une, ni deux, je décide de goûter sans plus attendre. Je ne ressens pas la texture de l’huître mais je lui devine ce goût iodé. Putain, c’est bon !

Risotto de soja aux huîtres et chanterelles jaunes restaurant Sur-Mesure – Crédits Photos AnaBiott

On enchaîne avec un pressé de foie gras à l’anguille fumée « Terre et Estuaire ». L’assiette est technique, graphique et minimaliste, c’est simple mais efficace. On nous apporte aussi des toasts de pain dont la finesse est poussée à l’extrême. Cette deuxième entrée était bonne, mais je l’ai trouvé trop généreuse en foie gras, pour le coup une demi-dose m’aurait encore plus convaincue. Quoi qu’il en soit ce n’est pas très grave le homard à suivre, me comblera de bonheur.

Pressé de foie gras à l’anguille fumée « Terre et Estuaire » restaurant Sur-Mesure – Crédits photos AnaBiott

L’assiette de Homard Miso arrive, le serveur la pose délicatement devant moi et je l’observe tel un tableau tant les couleurs ressortent avec beauté sur cette assiette sombre. Je me régale de nouveau. C’est doux, et la chair du homard est d’une finesse folle. Je craque totalement pour cette petite sphère noire croustillante, à base de pinces de homard me semble-t-il. C’est exquis !

C’est au tour du deuxième plat, de passer sur la table, le serveur nous annonce l’intitulé: « Quasi de veau fermier à juste cuisson, sphère de jus de carotte/verveine ». La cuisson du veau était sublime, (évidemment je n’en attendais pas moins), la petite sphère d’eau de carotte était quant à elle, surprenante et rafraîchissante, parfaite pour nettoyer le palais. J’ai apprécié la délicatesse de ce petit tartare de veau enveloppé dans un fin ruban de carotte. J’en ai encore l’eau à la bouche tant il était d’une douceur infinie. Délicat, fin et même presque juteux.

Quasi de veau fermier à juste cuisson, sphère de jus de carotte/verveine du restaurant Sur-Mesure – Crédits Photos AnaBiott

Afin de préparer nos papilles à l’arrivée du dessert, c’est au tour d’un sweet bento de s’installer non loin de moi. Il est composé d’un trio de mignardises : Je décide d’attaquer par « le guacamole, biscuit pamplemousse et chantilly ilang ilang » car je pense que c’est celle qui me surprendra le plus. J’ai vu juste ! C’est très bon, délicieux même. Je garde l’idée de l’avocat en dessert dans un coin de ma tête, et passe à la bouchée suivante, le « baba au limoncello ». C’est citronné, et tout ce que j’aime. Il me reste la petite troisième à déguster mais je suis moins emballée sur le papier. Difficile de me freiner, ma gourmandise est lancée, je ne peux l’arrêter, me voici en pleine dégustation d’un mini tiramisu. Il n’est pas mauvais, mais c’est une petite déception en comparaison des deux bouchées précédentes. 

Une fois l’échauffement terminé, il est temps de passer aux choses sérieuses, j’entends par là, le seul, l’unique et le véritable dessert. Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs voici venir « l’élégance chocolatée noix de coco ». J’arrive à peine à comprendre d’où vient l’équilibre de cette pièce, mais c’est sublime. Mention toute particulière pour ce détail minuscule, la petite noix de coco en chocolat déposée au sommet de l’œuvre à la manière d’une cerise sur le gâteau. Je ne sais pas très bien par où commencer pour le déguster, je regarde autour de moi, chacun y va de sa propre technique. Certains l’attaque par le haut, d’autres par le bas, tandis que d’autres encore tente de faire basculer la sculpture. Le serveur rit, et insiste, la meilleure manière de le savourer sera la vôtre ! J’aime cette attention, j’adore la phrase.

Je suis lourde, j’ai bien mangé ! Et c’est le début d’un marathon qui débute car je dois me rendre à mon cours de gymnastique et être à l’heure, à moins que… Et non, le serveur revient de nouveau avec une petite douceur. Il dépose devant chacun de nous une tasse à café retournée. Thierry Marx, termine-t-il ce repas avec un thé aux saveurs d’Asie ? Le serveur nous invite à retourner la tasse tous ensemble. C’est étonnant mais nous y découvrons une aérienne mousse de café liégeois pour finir le repas !

Le petit bonus :

Maintenant que j’ai finis de vous parler du repas, je vous offre deux petites secondes qui vous ferons à coup sûr, sourire ! Voici le seul lieu coloré du restaurant Sur-mesure…

Astuces pour réussir votre plateau de fromages

Astuces pour réussir votre plateau de fromages

Le fromage c’est un peu ma potion magique à moi, j’y suis tombée dedans toute petite alors autant vous dire que le plateau de fromages, c’est le temps fort de mes repas de famille. Dès qu’il faut le préparer, à chacun ses petites astuces pour le décorer, choisir de quoi il sera composé et comment le disposer, dans cet article je vous propose de vous partager mes petites astuces pour réussir à coup sûr votre plateau de fromages !

Sélection des fromages

Effectivement servir un plateau de fromages sans fromage, ça fait désordre ! La France compte une multitude de fromages aux formes, couleurs, goûts et textures très différentes, il est donc souvent difficile de se contenter d’une petite sélection. Pour vous donner un petit coup de main, je vous propose, quatre manières différentes de composer votre plateau de fromages :

  • La sélection par famille de fromages : C’est la solution la plus simple et la plus efficace pour plaire au plus grand nombre. En misant sur des arômes doux et des fromages plus forts vous allez contenter à la fois le petit Mathéo 3 ans et demi, Mémé Janine et votre tonton amateur de fromage qui pue. Dans ce cas-là, il faut opter pour un fromage à pâte dure comme un Comté ou un Beaufort, un fromage à croûte fleurie comme un Camembert ou un Brie, un fromage à pâte persillée comme du Gorgonzola ou un Roquefort et pour terminer vous partir sur un fromage plus crémeux comme un saint marcelin ou un fromage de chèvre.
  • La sélection par spécialité fromagère : Une bonne astuce pour vous permettre d’apprécier et de comprendre les différents arômes d’un même fromage. Fixez-vous sur un fromage précis et offrez-vous toutes les possibilités de le déguster. Prenons l’exemple de la « Tome » (ou « Tomme » au fait) : une Tomme de Savoie, une Tome de brebis, une Tomme d’auvergne et vous pourriez même rajouter une Tomme aux fleurs sauvages pour une pointe d’originalité.
  • La sélection régionale : Idéal pour un voyage sans sortir de chez vous. Vous pouvez miser sur une petite sélection de fromages originaire d’une région française. Par exemple, partons sur une sélection de fromages d’Auvergne :  un Cantal, un Saint Nectaire et un Bleu d’Auvergne ou de la Fourme d’Ambert
  • La sélection nationale : Histoire de voyager encore plus, vous pouvez toujours partir sur une sélection composée de fromages exclusivement originaire d’un même pays. Partons par exemple, un petit peu chez nos voisins italiens. Vous pourriez proposer un plateau composé de Gorgonzola, d’une Burrata très crémeuse, d’un Pecorino bien jeune, et d’un Caciocavallo fumé.

Le choix du plateau

Il existe plusieurs sortes de plateaux que vous pourrez trouver dans le commerce alors ne vous limitez pas au seul choix que vous propose le rayon « plateau de fromages » souvent peu fourni.  Cela dit, il préférable de partir sur un plateau rigide et d’abandonner toute idée qui pourrait dériver vers un plateau en plastique (pour éviter les chutes notamment). J’avoue avoir personnellement une préférence pour les plateaux en bois sans rebords et j’opte systématiquement pour une version ronde.

Pour innover un petit peu, vous pouvez aussi décider de proposer un plateau de fromage sur un présentoir à étage, je suis certaine que cela pourra faire son petit effet, sous réserve qu’il soit bien équilibré.  Et vous trouverez aussi beaucoup de grandes ardoises que vous pouvez également utiliser comme plateau, mais attention elles sont souvent lourdes et très fragiles, la prise en main est du coup plus délicate.

La décoration

Pour la décoration du plateau, je mise toujours sur des fruits pour apporter plus de couleurs à un plateau souvent, il faut le dire, un peu monochrome. Je dispose une petite coupelle dans laquelle je rassemble une poignée de litchis, des abricots secs ou bien figues (à adapter en fonction de la saison). Vous pouvez aussi miser sur des fruits secs si vous êtes un amateur. En complément, je dispose, au dernier moment (pour éviter au fruit de déteindre sur les fromages), des grappes de raisins autour des fromages. C’est très élégant et en plus, cela permet de picorer un petit grain de raisin entre un fromage fort et un fromage avec moins de caractère. Vous verrez les saveurs n’en seront que démultipliées !

Si vous avez plusieurs petits couteaux à fromages vous pouvez également les disposer sur le plateau pour associer un fromage à un couteau. C’est plutôt sympa pour éviter que des traces de camembert, arrivent accidentellement sur la Tome de Savoie. C’est un petit détail car après tout, si c’est vraiment le cas, pas sûr que cela soit si grave…

Enfin, pour terminer vous pouvez au préalable vous préparer des petites étiquettes à piquer sur les différents fromages pour permettre à vos convives de mieux les apprécier. Au moins cette fois-ci, vous n’aurez pas besoin de tous les énumérer.

Et du bon pain

Effectivement, un beau plateau de fromages s’accompagne d’un bon pain. A vous de voir, si vous aimez les pains spéciaux (sésames, avoine, céréales, …) ou si vous préférez un pain plus traditionnel (campagne, baguette parisienne, …), qu’importe votre choix, il n’y a pas de « faute de goût » de ce point de vu là, à condition qu’il soit bien frais et bien croustillant néanmoins !

Je pense que vous avez toutes les clés pour réussir à coup sûr votre plateau de fromages ! N’hésitez pas à me montrer vos créations et me faire vos retours… Et si vous recherchez des idées pour le dessert de votre réveillon, et que vous ne souhaitez pas pâtisser pour l’occasion, allez jeter un petit coup d’œil ici, vous trouverez peut être votre bonheur.

Pour votre dessert de fête !

Pour votre dessert de fête !

Si vous avez décidé de préparer le repas de l’entrée jusqu’au fromage et que vous préférez vous laisser porter pour le dessert, si vous n’avez rien préparé de tout le repas et qu’après tout vous avez décidé de continuer jusqu’au bout, ou si vous voulez simplement vous octroyer une lecture gourmande voici ma petite sélection des desserts de fêtes proposés par nos maîtres pâtissiers 2019.

PIERRE MARCOLINI _Conte d’hiver

Plutôt original de proposé un dessert en hauteur pour les fêtes, ça change de la traditionnelle bûche de noël tout en longueur. Moi, je me réserve la montagne la plus haute pour la croquer avec ma tisane digestive d’après repas !

49€ pour 6 personnes

LA MERE DE FAMILLE _ La bûche Renne bloqué



J’adore ! Si vous fêtez noël avec des enfants, ils vont être bluffés avec ce dessert aussi ludique que régressif. Et regardez moi, ce petit bidon tout rond !

45€ les 8/10 personnes

L’HOTEL DU COLLECTIONNEUR_ La théière


Incroyablement insolite cette théière bleue, j’ai eu le plaisir de la découvrir en avant-première au salon du chocolat et franchement c’est comme trouver par hasard sur une vaisselle d’Alice aux pays des Merveilles. Attention ce dessert n’est disponible que sur commande !

72€ pour 6/8 personnes

YANN COUVREUR _ Chilling Christmas


Mais quelle est « cute » cette bûche aux marrons ! On reste dans le format classique mais moi je raffole de ce petit renard affreusement tout mignon !

90€ pour 6 personnes

YANN COUVREUR _ Renards lovés


Moi j’adore cette forme incroyable pour une bûche, et franchement niveau saveurs, les moins téméraire y trouveront leur compte : Mousse chocolat lactée, pâte de noisette à la fleur de sel, meringue craquante. Navrée mais moi, je fonce la commander !

39€ pour 5 personnes

Et sinon, au rayon surgelé on fait presque aussi bien pour se régaler :

THIRIET_ Par la cheminée


Le brownie et la noisette, une valeur sûre qui régalera petits et beaucoup moins petits ! Je note le petit détail du bonnet de noël, et j’en ferai bien mon 4h…

18,95€ les 12 personnes

PICARD _Oursons glacés

Noël réunit petits et grands enfants, alors pour finir votre repas avec un dessert régressif qui surprendra les plus jeunes d’entre vous, vous pouvez miser sur les petits Oursons vanille-choco ! Et si les petits se sont assoupis au moment du dessert, je suis certaine que Tonton, Papy, ou la cousine n’en fera qu’une bouchée.

3.95€ les deux oursons

HAAGEN DAZS_ Les festive Charms

Plutôt pas mal cette version de dessert glacé sous la forme de boule de noël. Je crois que vous trouvez 4 déclinaisons de saveurs pour que les becs chocolatés, les bouches fruitées, les amateurs de café et les plus classiques puissent combler leur gourmandise enchantée.

13,50€ pour 2 personnes

Pas de pression, fait-maison, issu d’une grande pâtisserie, ou surgelé vous ferez à coup sûr des ravis et des ventres bien remplis. N’oubliez pas que le plus important lors de ce moment propice aux retrouvailles, c’est les souvenirs des débats autour de la table et vos éclats de rires en famille.

Calendrier de l’avent 2019

Calendrier de l’avent 2019

Le calendrier de l’avent, c’est une vraie tradition pour les gourmands à l’approche de noël. Et décembre arrive à grand pas alors je vous ai préparé une petite sélection des calendrier de nos maîtres pâtissiers pour vous permettre de trouver le votre, simplement et en dernière minute ! Chez nous, la tradition veut que ça soit ma maman qui continue de m’acheter le miens… Je ne l’ai pas encore reçu !

Calendrier de l’avent selon Ladurée

Un beau bâtiment où l’on retrouve une pâtisserie Ladurée au rez de chaussée, et des décorations de noël aux fenêtres, le tout maintenu par un petit nœud. Décrochez-le et entrez dans l’univers de la boutique ! Je trouve qu’on reconnaît bien là tout l’âme de Ladurée : Élégant avec une touche d’il y a longtemps.
Tarif : 40€

Calendrier de l’avent selon Pierre Hermé


Pour le coup, il faut vraiment aimer le vert car Pierre Hermé a tout misé sur la couleur onirique de la Forêt. Et niveau forme, ce calendrier reprend l’idée de la couronne de noël, pas bête ! N’hésitez pas à cliquer sur la photo, pour en savoir plus.
Tarif : 62€

Calendrier de l’avent selon Michalak


Pour les gourmands prêts à s’aventurer dans une aventure spatiale c’est le calendrier idéal. Les graphismes sont simples, mais le format est plutôt original, sans doute inspiré du Stickers décoratif de leur salle de Masterclasse.
Tarif : 45€

Calendrier de l’avent selon Pierre Marcolini

La forme d’une boule à neige, un design un peu vintage pourquoi pas se laisser tenter par un peu de classicisme et une déclinaison de petites douceurs chocolatées après tout.
Tarif : 49€

On trouve vraiment de quoi se régaler, et chacun a su conserver son style. Le plus dure pour vous va encore être de devoir choisir…