Velouté vert de petits pois, burrata et croûtons à l’ail

Velouté vert de petits pois, burrata et croûtons à l’ail

Et voilà une bonne recette à base de petits pois qui, à mon sens, conjugue parfaitement, légèreté et gourmandise ! En plus cette recette ne demande pas beaucoup de préparation alors c’est vraiment l’idéal ! Et j’en profite pour vous faire une confidence, même mon petit bout de chou de 2 ans à lécher son assiette jusqu’au bout. A vous de jouer ?

Version finale du velouté de petits pois

Ingrédients (4 entrées) :

  • 1kg de petits pois (j’ai utilisé des petits pois surgelés)
  • 4 grosses cuillères à soupe de crème liquide
  • 1 échalote
  • 120ml d’eau
  • Menthe ou Persil
  • Sel, poivre
  • 1 boule de burrata crémeuse
  • Croûtons (Industriels ou fait-maison voici la recette ICI)

Préparation :

Faites revenir l’échalote avec l’huile d’olive pour lui donner une belle couleur translucide dans une très grande casserole. Ensuite ajouter vos petits pois, salez, poivrez à votre convenance et complétez avec 120 ml d’eau. Laissez cuire tranquillement en remuant souvent durant 12 bonnes minutes.

Mettez de côté de grosses cuillères de petits pois pour la décoration, et mixez le reste. Ajoutez la crème liquide et mixer finement pour éviter d’avoir une texture pâteuse en bouche. Au besoin, complétez avec un peu plus de crème pour que votre velouté soit moins épais. Rectifiez l’assaisonnement selon votre goût.

Dans une assiette creuse, disposez votre velouté de petit pois, 1/4 de burrata bien crémeuse, quelques croûtons à l’ail, ajoutez quelques petits pois entiers et décorez joliment de petites pousses de menthe ou de persil. Et voilà il suffit de passer à table !

2 bols de veloutés de petits pois
Les petites barquettes de notre enfance

Les petites barquettes de notre enfance

Un des petits goûters préférés de mon fils (et de son papa d’ailleurs), c’est les classiques barquettes ! Quelles soient garnies de confiture aux fruits ou d’une pâte à tartiner chocolatée, elles font toujours le régal de mes hommes. Je vous partage tout de suite cette recette simple comme bonjour !

barquettes framboise

Ingrédients pour 40 barquettes :

  • 4 gros oeufs
  • 100g de farine
  • 100g de sucre
  • Pâte à tartiner ou confiture
  • 1 moule à barquette
  • 1 spatule à bout rond

Préparation :

Préchauffez le four à 180°. Nous allons préparer la génoise qui sera le biscuit de nos petites barquettes. Séparer les blancs des jaunes d’œufs. Concentrez-vous sur les blancs, et montez-les en neige, ajoutez le sucre petit à petit et idéalement en trois fois. Basculez votre batteur en position douce, et ajoutez les jaunes d’œufs doucement ainsi que la farine tamisée.

Barquette avant cuisson

Remplissez vos moules avec la préparation précédente et laissez cuire +/- 15 minutes. Si vous avez le même moule que moi, vous devriez faire 3 fournées avec les quantités indiquées. Dès la fin de cuisson et tandis qu’elles sont encore chaudes, appuyez légèrement avec le manche d’une spatule pour écraser la partie centrale de votre barquette (comme je vous le montre sur la photo à suivre).

marquer la fente des barquettes

C’est dans cette fente, que vous pouvez garnir de confiture de fruits ou d’une pâte à tartiner. Dans mon cas, j’ai opté pour la moitié à la confiture de framboises et l’autre moitié à la pâte à tartiner. Pour plus de propreté vous pouvez opter pour une poche à douille ou bien si vous n’en n’avez pas, utilisez le coin d’un sac à congélation.

barquettes à garnir

Osez tous les plaisir, si vous êtes fan de caramel beurre salé ou d’une confiture plus originale n’hésitez pas !

rose de barquettes framboises
Petit bonhomme des neiges en coton

Petit bonhomme des neiges en coton

Après le petit fantôme en coton, me revoici avec la création d’un superbe bonhomme de neige en coton lui aussi. L’enfant va pouvoir se familiariser avec différentes textures. Si tout est prêt, en 10 minutes montre en main, votre œuvre est terminée ! C’est juste le temps qu’il faut pour garder votre tout petit bien concentré.

Image finale du bonhomme de neige en coton

Matériel :

  • Une feuille de papier cartonnée
  • De la peinture bleue + rouleau de peinture
  • 3 disques démaquillant en coton
  • Quelques petites boules de coton blanches
  • 2 mini-branches de sapin ou 2 coton-tiges
  • Une forme de chapeau découpé dans du papier noir
  • Un petit triangle découpé dans du papier orange (nez)
  • Une petite écharpe découpé dans du papier rouge
  • Un feutre noir

Confection :

[A faire la veille] Cette première étape est optionnelle si vous avez déjà à disposition une feuille cartonnée de couleur bleu. Dans mon cas, j’ai opté pour du recyclage. Il s’agit de la partie plane centrale d’une enveloppe cartonnée d’une célèbre marque que j’ai découpé proprement. Il n’y a plus qu’à peindre entièrement la feuille cartonnée en bleu avec l’enfant, dans notre cas nous avons utilisé un petit rouleau de peinture. Laissez sécher la feuille bleue jusqu’au lendemain.

matériel bonhomme de neige 1

[Le jour J] Préparez tout votre matériel avant de convier l’enfant à participer à cette activité créative. Dans notre cas, le chapeau a été découpé dans un papier noir légèrement cartonné, pour le nez, j’ai simplement dessiné et colorié un triangle avec un feutre orange, que j’ai ensuite découpé et pour la petite écharpe, j’ai utilisé une chute de papier mousse rouge. Ne vous compliquez pas la vie, prenez ce que vous avez sous la main ou coloriez-les.

matériel bonhomme de neige 2

Placez une petit peu de colle sur le dos de chaque disque démaquillant et laissez l’enfant les placer l’un sur l’autre sur votre feuille bleue. Ajoutez votre petit chapeau noir tout en haut, et votre petite écharpe entre le premier et le deuxième coton. Pour le nez la pièce étant plus petite, c’est un peu plus délicat, n’hésitez pas à aider votre petit assistant.

Ajoutez de la colle sur vos petits bras en branche de sapin et collez-les proche du disque centrale. Faites ensuite des petits points de colle autour de votre bonhomme de neige, et laissez votre enfant venir déposer les petits boules de coton sur la colle. Il n’y a plus qu’à passer aux finitions, prenez votre petit feutre noir et dessinez les yeux, la bouche et des petits boutons sur le ventre de votre bonhomme.

bonhomme de neige sans les boule de neige

Laissez sécher et contemplez à volonté !

Petits monstres tout mignons des sables

Petits monstres tout mignons des sables

Vous connaissez forcément les classiques roses des sables. C’est de cette recette dont il est question aujourd’hui, je leur ai ajouté des petits yeux pour les rendre un peu plus vivant et finalement je les trouve sacrément mignons ! Voici la recette ultra facile pour ne plus avoir à les acheter en grandes surfaces :

petits monstres des sables
petits monstres des sables

Ingrédients pour une vingtaine de petits monstres :

  • 100g de pétales de maïs de type Corn-flakes si possible non sucré
  • 200g de chocolat noir
  • 50g de beurre
  • 2 cuillères à soupe de miel
  • 25g de sucre glace
  • Des petits yeux en sucre (facultatifs)

Réalisation des petits monstres :

Cassez le chocolat en morceaux, ajoutez le beurre et faites-le fondre à la casserole ou au micro-ondes. Pendant ce temps-là, émiettez 25g de cornflakes dans un mortier ou en les écrasant du bout des doigts.

Ajoutez tous les ingrédients dans un saladier est mélangez délicatement à l’aide de deux grosses cuillères en bois pour bien répartir le chocolat sur l’ensemble des pétales de maïs.

Sur une plaque de papier cuisson, déposer des petits tas de cornflakes chocolatés de la grosseur désirée. Ces roses des sables, sont consistantes, alors dans mon cas, j’ai tendance à les faire plutôt petites pour pouvoir les grignoter du bout des doigts simplement en une bouchée.

Si vous avez opté pour une version enfantine, vous pouvez ajoutez des petits yeux en sucre qui tiendront naturellement à la cristallisation du chocolat.

Envie d’en voir plus sur Halloween ? N’hésitez pas à consulter aussi mon article sur les petites araignées chocolatées c’est ici .

Petit fantôme en coton

Petit fantôme en coton

Voici une petite activité rigolote à faire à 4 mains à l’heure d’HALLOWEEN (les deux autres mains étant celles de votre enfant à partir de deux ans). Attention toutefois à ne pas confondre les boules de coton avec de la barbe à papa…

Matériel :

  • Colle liquide
  • Petites boules de coton blanches
  • Un feutre noir + une feuille de papier blanche

Confection :

Dessinez la forme principale de votre fantôme puis découpez ses contours. Dessinez sur une feuille blanche des yeux, des sourcils et une bouche selon votre envie, puis découpez-les. Voici mes petits exemples :

Déposer un point de colle sur chaque petite boule de coton et placez-la sur votre fantôme en papier. Reproduisez l’opération jusqu’à remplir intégralement votre petit fantôme. A noter, il est préférable de commencer par les extérieurs pour finir au centre.

en plein collage

Ajoutez ensuite les petits éléments avec un point de colle : On positionne les yeux, les sourcils et la bouche.

On laisse sécher et le tour est joué !

Pour aller plus loin, vous pouvez aussi décliner cette petite activité en plusieurs petits fantômes que vous viendrez coller ensuite sur un fil de laine : Et hop une petite guirlande d’halloween faite-maison avec un maxi effet ! L’an prochain, c’est décidé, mon petit associé sera plus grand alors on tentera les mini-fantômes ! Et pour noël, n’hésitez pas à aller consulter mon article sur le bonhomme des neiges en coton.

Le classique clafoutis aux pommes

Le classique clafoutis aux pommes

Il est totalement inutile de vouloir réinventer les vrais bons desserts classiques, on se contente de les reproduire encore et encore. Le clafoutis, c’est vraiment le dessert de Mamie par excellence qui a le don de mettre tout le monde d’accord. Imaginez l’odeur qui se dégage du four durant la cuisson… Je m’en lèche les babines. Et hop aux fourneaux, voici la recette :

Clafoutis aux pommes

Ingrédients pour 4 personnes :

  • 30g de beurre (+8/10g pour beurrer le moule)
  • 4 grosses pommes
  • 4 cuillères à soupe de farine
  • 5 cuillères à soupe de sucre
  • 1 pincée de sel
  • 50cl de lait entier
  • 4 œufs

Préparation :

1/ Préchauffez le four à 200°. Pendant ce temps, profitez-en pour beurrer votre plat et ajouter une bonne cuillère à soupe de sucre. Tapotez votre plat dans tous les sens pour répartir le sucre uniformément partout sur le beurre. En général, j’utilise un plat d’environ 24cm ou deux plus petits.

2/ Faîtes fondre le beurre au micro-onde (je vous recommande d’y aller par vague de 30s, sans quoi vous allez être de corvée nettoyage de micro-onde suite à une explosion de beurre dans celui-ci). Dans un grand saladier, ajoutez la farine, et délayez-la avec le lait que vous versez petit à petit. Ajoutez ensuite, le sel et le beurre puis mélangez bien.

3/ Dans un autre récipient, cassez les œufs, ajoutez le sucre en poudre et mélangez aussitôt. Ajoutez cette préparation au mélange de lait précédent et mélangez de nouveau. Votre appareil à clafoutis est prêts.

Clafoutis aux pommes avant cuisson

4/ Epluchez et coupez vos pommes en morceaux, placez-les rapidement dans votre plat beurré et recouvrez vos pommes de votre appareil à clafoutis. Enfournez pour 40 bonnes minutes à mi-hauteur dans votre four. Une fois cuit, laissez lui quelques minutes pour refroidir ajoutez une petite couche de sucre sur le dessus c’est bien entendu facultatif, mais tellement gourmand. Servez votre clafoutis, directement dans le plat de cuisson !

Clafoutis aux framboises

Je vous invite à varier les plaisirs, remplacez les pommes par d’autres fruits pour satisfaire votre gourmandise au rythme des saisons. En été, faites à part belle aux framboises (2 barquettes), aux cerises (600g) et autres fruits jaunes comme les abricots (au moins 8). Et pour l’automne, vous pouvez aussi réaliser cette recette avec des poires ou des raisins.

Mon parcours pour réussir mon allaitement

Mon parcours pour réussir mon allaitement

Après 9 mois de cohabitation idyllique, un accouchement de rêve, une fusion quasi immédiate avec mon merveilleux bébé, c’est l’allaitement qui ne s’est pas passé comme je l’avais imaginé. Après avoir rendu mon tire-lait électrique, c’est le moment pour moi d’en faire la rétrospective. Du coup, j’ai enfin pris le temps de coucher sur le papier l’ensemble de mes ressentis et les conclusions que j’ai tiré de ce moment si particulier.  

[en attente photo]

LE CONTEXTE :

Future maman modèle, j’ai évidemment cherché à lire tout ce qu’il était possible de lire pour me préparer à nourrir mon bébé. J’ai acheté le livre « Mon allaitement comme je le veux » (aux éditions leducs pratique) très complet et qui annonce plutôt bien la couleur, je le recommande à celles qui souhaitent en savoir plus sur l’allaitement. Je me suis équipée en tire-lait manuel, coquillages d’allaitement, Lanoline, sachets de conservation du lait, tenues adaptées et sous-vêtements d’allaitement : BREF LA TOTALE ! Je pensais être prête.

A LA MATERNITE :

Les jours qui ont suivi sa naissance, mon petit bébé a perdu du poids et a mis beaucoup de temps à reprendre son poids de base. Notre séjour à la maternité, a été rallongé de deux jours qui m’ont d’ailleurs semblé une éternité. Pendant toute notre hospitalisation, Bébé était suivi de près avec des pesées biquotidiennes. De mon côté, j’avais de grosses douleurs, mais je m’en moquais. J’étais suspendu au verdict de la balance : « Bébé a-t-il pris du poids ? Allons-nous pouvoir rentrer chez nous ? Combien de gramme a-t-il encore perdu ? » et j’essuyais des remarques du corps médical totalement déplacées sur mon allaitement.

A titre d’exemple, je me souviens d’une réflexion de cette sage-femme en suite de couche, deux jours après avoir accouché, après une nouvelle pesée de mon bébé : « Il ne fallait pas vous refaire les seins, on va lui donner un biberon ! ». Dépitée, je lui ai répondu : « je n’ai pas refait mes seins ». Et sans manquer de culot, elle a osé me répondre : « Bah c’est que vous avez un problème alors, on va lui donner un biberon ».

Au départ, j’accusais le coup, j’ai résisté, je savais que ma montée de lait allait arriver mais la jeune maman que j’étais, a baissé les armes face aux certitudes d’un pédiatre qui vous dit que bébé est en danger. On m’a fait comprendre que je ne devais pas allaiter, que je n’en étais pas capable, alors j’ai dû céder et donner des complémentations au biberon, le cœur lourd.

LE RETOUR A LA MAISON :

En sortant de la maternité, dévouée à mon bébé, bien qu’épuisée j’avais perdu le sommeil et l’appétit. Quant à mes larmes, elles remontaient dès que le sujet de mon allaitement revenait sur le tapis ou dès que je devais justifier du poids de mon petit.

Je suis sortie de la maternité, avec un merveilleux bébé, le cœur remplis d’amour et la tête en miette.

Mon bébé prenait des biberons, ce n’était pas si grave mais le plus gênant là-dedans c’est que ce n’est pas ce que j’avais choisi pour lui. La maternité m’a imposé un choix, qui n’était pas le mien alors, j’ai tenté de donner des tétées et de compléter avec du lait en poudre pour reprendre la main petit à petit. C’était toujours aussi compliqué, et j’étais de plus en plus angoissée par son poids. J’ai perdu le sourire.

Heureusement que mon compagnon était là, il a été mon pilier et un véritable soutien dans cette aventure. Il a pris les devants et m’a conduit à la pharmacie La voie Lactée. Sans y croire vraiment, complètement déprimée, j’ai franchi la porte, et sans surprise j’ai passé l’heure de Rdv en pleurs, enchaînant les crises de larmes en vidant mon sac. La pharmacienne, Mounia, a su m’écouter, me rassurer et me redonner confiance. Elle a réactivité tout ce que je savais déjà, réparé ce que l’hôpital avait brisé et m’a apporté les solutions. J’ai compris mes erreurs, et j’ai analysé les fausses bonnes idées qu’on avait pu me donner. Croyez-le ou non, je suis sortie de cette pharmacie avec un tire-lait et j’ai allaité 13 mois.

Au final, mes montées de lait sont arrivées un peu plus tard que la moyenne. À cela s’ajoute ma lactation qui a été perturbée par l’usage d’un bout de sein, mon manque de sommeil et mes baisses de moral n’ont fait qu’amplifier mon manque de lait.

LES DEBUTS DE L’ALLAITEMENT

Après deux premières semaines très compliquées, nous avions trouvé un rythme et le poids de Bébé est monté en flèche. Parfois, je tirai mon lait, simplement pour me rassurer et le voir couler. Les tétées du sein droit étaient un vrai moment de partage mère-enfant alors qu’au sein gauche j’ai eu encore très mal durant un bon mois. Nous étions lancés pour notre aventure lactée, et Bébé avaient de belles grosses joues !

Alors oui, j’aurai effectivement pu abandonner l’idée d’allaiter à de multiples reprises, mais je n’étais pas encore prête à me séparer de mon bébé. Du coup, l’allaitement a été pour moi une sorte de continuité de la grossesse. Un moment où nous étions encore connectés et dépendants l’un de l’autre.

C’est l’image de mon bébé, lors de notre première nuit ensemble, souriant endormi et les joues pleines de colostrum qui reste gravé dans ma tête, c’est parce que j’avais l’espoir de revivre ce moment que je n’ai rien lâché.

QUAND TOUT VA BIEN

Une fois que tout est en place, l’allaitement c’est quand même la solution qui permet de se simplifier la vie. Pas de contenant à apporter, pas de vaisselle à faire, la bonne quantité partout et tout le temps. Petit bonheur en plus en période de covid, le petit n’est jamais tombé malade, même pas un simple rhume.

Petite anecdote, certain bébé alors qu’ils sont allaités, ne font pas ou très peu de selles (j’espère que vous n’êtes pas à table). Mon lait était tellement digeste, que mon Bébé a été considéré comme un bébé aux selles rares. Ironie du sort pour une jeune maman qui pensait ne pas avoir de lait.  

« Tu penses que tu vas arrêter quand ? Avec le boulot tu seras bien obligée d’arrêter ».

Effectivement, il a fallu reprendre le chemin du travail et il a fallu s’organiser. Toujours pas prête à arrêter, j’ai décidé que j’allaiterai encore. Ça demande un peu d’organisation, mais c’est totalement faisable. Je tirai le lundi le lait que mon fils consommera le lendemain chez la nounou et quand nous étions ensemble, il prenait sa tétée tout simplement. Parfois, je tirai un peu plus pour en garder au congélateur d’avance.

Nous avons adopté ce nouveau rythme jusqu’au premier anniversaire de mon petit bonhomme. C’est amusant de voir que tout le monde est très intéressé par l’usage que j’ai de ma poitrine :

« Encore ? »
« Il est peut-être temps d’arrêter, non ? »

J’ai décidé que plus personne ne me dicterai mes choix et que j’écouterai encore moins les faux conseils de gens qui pensent tout savoir. Tout d’abord, nous parlons de mes seins, alors je pense être bien placée pour prendre mes propres décisions. Ensuite, il s’agit de mon fils, alors tant qu’il en a besoin et que son papa me soutiendra dans ma démarche, je poursuivrai.

MES REGLES D’OR POUR DEBUTER :

Voici ce que j’ai retenu et que j’aurai aimé savoir bien plus tôt :

  • Usez et abusez du peau à peau avec votre bébé. Il n’aura jamais trop de câlins et ça stimule la lactation !
  • Et oui, on met un bébé au sein même quand il dort, c’est d’ailleurs pendant son sommeil qu’il va mémoriser la bonne succion à avoir pour ne pas blesser sa maman. Par ailleurs, on n’hésite pas à le corriger du bout du doigt si la prise du mamelon n’est pas correcte.
  • On évite l’usage du bout de sein, son utilisation prolongée ne stimule pas assez le mamelon, la lactation est donc perturbée.

Et comme disait l’infirmière de la PMI qui a suivi mon petit bonhomme, après la maternité :  » Maman cool, le lait coule ». C’est devenu ma phrase fétiche !

ET APRES VIENT LA FIN DE L’ALLAITEMENT

Nous avons célébré le premier anniversaire de notre petit bonhomme, et j’ai eu le début d’un déclic. Je savais que la fin de mon allaitement était proche. Je me rappelle la première coupe de cheveux de mon fils. Nous sommes allés chez le coiffeur, et avec ses cheveux coupés, j’ai réalisé qu’il n’était plus un petit bébé. Il a voulu prendre sa tétée habituelle, et je me suis sentie extrêmement gênée. J’ai tendu le sein mais je ne pouvais pas le regarder. Je pense que c’était notre vraie dernière tétée.

J’en ai profité pour lui expliquer « Tu sais mon chéri, tu es grand maintenant et Maman ne va plus avoir de lait. On va progressivement arrêter ».

C’est exactement comme ça que les choses se sont passées, il a gouté le lait en poudre, dû reprendre l’habitude du biberon. Je lui préparai même des yaourts spéciaux à base de lait maternisé durant le temps de son adaptation. C’est vrai, il a encore un peu tétouillé quand il était triste, avant de s’endormir ou parfois durant la nuit mais à 13 mois il était entièrement sevré.

Je n’allaite plus, mais nous avons notre petite habitude pour le biberon du matin et du soir. Si je suis là, mon fils refuse de le prendre tout seul, il faut qu’il soit installé sur moi, et que je le lui donne. C’est une nouvelle étape avant la prochaine, et je le fais chaque fois avec plaisir. Je suis très fière de mon petit champion et de chacun de ses progrès, ravie de l’équipe parentale que nous formons avec son papa et très contente du chemin parcouru.

Petits biscuits au chocolat enneigés

Petits biscuits au chocolat enneigés

Aujourd’hui je vous propose une recette pour prolonger un petit peu vos fêtes de fin d’année. Plaid, feu de cheminée, chocolat chaud et série romantique Netflix, il ne vous manque plus que des petits biscuits réconfortants pour procrastiner du canapé. Voici la recette idéale :

Ingrédients pour la pâte à biscuits : (environ 60 pièces)

  • 125g de beurre mou mais pas fondu
  • 300g de cassonnade
  • 2 œufs
  • 60g de chocolat noir fondu
  • 80ml de lait
  • 340g de farine
  • 2 càs de cacao en poudre non sucré
  • ½ sachet de levure
  • 90g de noisettes concassées
  • Sucre glace (pour l’effet enneigé)

REALISATION DE LA PATE A BISCUIT

Travaillez au robot ou à la marise, le beurre avec le sucre cassonade.
Ajoutez ensuite, les œufs un par un en veillant à bien mélanger entre chaque.
Ajoutez le lait dans le chocolat préalablement fondu et mélangez-le avant d’incorporer le tout dans le mélange beurre-sucre. Mélangez de nouveau.

Tamisez la farine, le cacao en poudre et la levure puis ajoutez les au mélange précédent.
Incorporez également les noisettes concassées grossièrement.
Conservez au réfrigérateur durant une nuit.

CUISSON DES BISCUITS

Préchauffez le four à 180°.
Formez des petites boules de la taille d’un marron que vous poserez au fur et à mesure sur votre plaque à pâtisserie garnie de papier cuisson.

Les biscuits font gonfler en cuisant, mais ils ne devraient pas s’étaler. Vous pouvez donc les placer sur votre plaque en laissant 3 cm entre chaque petite boule de biscuit.

Pour faire l’effet enneigé, poudrez de sucre glace avant cuisson. La petite astuce est d’utiliser une pince à thé pour saupoudrer vos biscuits.  Cela évite de faire des gros pâtés de sucre glace nettement moins sexy.

Lancez en cuisson environ 17min puis laissez refroidir sur une grille avant dégustation.

Et si vous êtes fan de biscuits de noël n’hésitez pas à aller voir ma recette des Petits rennes de pain d’épices de l’an passé. Ils étaient tellement choux que les petits et les grands n’avaient pas pu leur résister…

Le shooting photo de grossesse

Le shooting photo de grossesse

La photo, c’est ma vie d’avant ! A l’époque, je travaillais dans un studio photo parisien à taille humaine, Le Studio Bontant où nous avions pour habitude de recevoir Monsieur et Madame TOUTLEMONDE pour des séances photos aux thématiques variées. Je côtoyais, les jeunes femmes qui venaient figer sur le papier leur insouciante jeunesse, les couples d’amoureux qui voulaient partager leur amour, les professionnels en quête de LA photo corporate qui chamboulerait leur avenir, les groupes de copines qui venaient partager une séance entre nanas juste pour le fun, les petites tribus qui venaient pour garder des souvenirs en famille et les femmes enceintes qui venaient immortaliser la beauté de leurs rondeurs. J’écrirai peut-être, plus tard, un article sur chacune des autres thématiques, mais aujourd’hui j’aimerai faire un focus sur le shooting photo grossesse.

Pour ma grossesse, j’ai voulu revenir dans l’endroit où j’avais déjà apprivoisé le plateau photo et où je connaissais chaque cm². Déjà plus de 4 ans se sont passés, et je m’y sens encore un peu comme à la maison, presque encore capable de décrocher le téléphone pour répondre aux questions des clients. C’était curieux de jouer le rôle de la modèle, de basculer de l’autre côté et c’était particulièrement bouleversant de prendre conscience de ma métamorphose. Et oui, c’est le corps d’une future maman qui s’exposait sous les flashs du photographe.

UNE SEANCE GROSSESSE, OUI MAIS QUAND ?

La grossesse est un moment tellement particulier dans une vie, c’est vraiment l’occasion ou jamais de garder des souvenirs et de créer les premières traces de votre grand saut dans la vie de parents. Dès le 4/5ième mois commencez à repérer les photographes, et aux alentours du 6/7ième mois lancez-vous ! Avec le Covid, j’ai dû faire la séance à 8 mois et demi, à la réouverture du studio, je commençais à être fatiguée et le visage un peu bouffie, alors je vous recommande de ne pas attendre trop longtemps.

LE MAQUILLAGE, A NE PAS NEGLIGER

On pense souvent que le maquillage quotidien, celui que nous avons l’habitude de réaliser sur nous-même, par habitude, chaque matin, est celui qui nous correspond le mieux et en soit c’est plutôt vrai. En général, on arrive à camoufler les petites imperfections de notre peau et à mettre en valeur nos atouts. En plus, on a l’habitude de voir ce reflet dans le miroir c’est rassurant de se reconnaitre et d’être soi.

Pour la séance photo, c’est un peu différent ! Nous sommes loin, d’un maquillage classique pour une journée quelconque. C’est pourquoi, il est important de privilégier le savoir-faire d’une maquilleuse professionnelle. Tout d’abord, elle va unifier votre teint en s’adaptant totalement à la couleur de votre peau, on évitera ainsi le teint orange ou bien de paraitre malade. Mais son travail va plus loin, elle va également restructurer votre visage, en marquant les ombres avec des teintes plus foncées. Et oui, vous ne le saviez peut-être pas, mais la photo a tendance à écraser les frimousses, il est donc important voire primordiale de redessiner certaines partie. Personne n’a envie d’avoir le visage plat, non ?

Enfin elle va venir sublimer une partie de votre visage, au choix, plutôt le regard ou plutôt la bouche. En général on évite d’intensifier les deux, pour ne pas faire « TOO MUCH » alors il faut choisir ! Je suis plutôt pour un travail soigné du regard, et une bouche nude, mais certaines personnes préfèrent miser sur une belle bouche bien rouge.

C’est donc très important pour le rendu de votre séance, de sélectionner un photographe qui propose aussi une prestation maquillage avec une professionnelle qui a l’habitude du rendu photo. Croyez-moi, ça fait la différence et en pleine grossesse ça fait toujours du bien de se faire chouchouter !

LES TENUES A CHOISIR AVEC SOIN

A vous de réfléchir avant votre séance à l’atmosphère que vous voulez créer, et pour cela pas besoin de jouer les grands metteurs en scène, contentez-vous d’être vous-même ! L’idéal tout d’abord, c’est de prévoir plusieurs styles et plusieurs couleurs. Comme ça, si la couleur de votre robe ne vous met pas en valeur ou si cette tenue à tendance à vous boudiner, on pourra vite changer de tenue et repartir pour une nouvelle série photos (oui, je parle en connaissance de cause). Dans mon cas, j’ai opté pour 3 tenues (c’est l’idéal pour une séance photo d’une heure, ne prévoyiez pas plus sans quoi, vous allez passer votre temps à vous changer sans pour autant vous détendre en chaque série : fiasco assuré !). Voici mes suggestions pour votre shooting de grossesse :

  • Une tenue plutôt décontractée dans laquelle vous êtes à l’aise pour commencer : Pour moi c’est la classique salopette de grossesse en Jean’s + une brassière
  • Une tenue plus festive, histoire de marquer le coup : Dans mon cas, une robe de soirée bleu marine très chic + une paire de talons hauts pour éviter d’avoir des boudins à la place des jambes.
  • Une tenue plus ouverte : J’ai trouvé une robe de grossesse fendue blanche pour laisser apparaître mon ventre et ma poitrine, elle a bien fait le job !

La séance photo grossesse n’est pas forcément une séance à réaliser seule ! Je trouve d’ailleurs plus sympa d’inclure votre moitié à cette séance. Vous pouvez aussi inviter les autres enfants de la fratrie à faire quelques apparitions sur vos photos. Dans ce cas, jouez sur l’harmonie des tenues ! Cela n’implique pas que tout le monde soit constamment habillé de la même façon, mais vous pouvez essayer de respecter des styles / des tendances. Si vous portez une tenue chic, faites en sorte que le reste de la famille soit également dans le même mood ! Si vous portez une tenue décontractée, profitez-en pour mettre les enfants en jean’s pour être en phase.

Dans certains cas, le photographe a quelques tenues à vous proposer mais c’est toujours délicat de trouver ce qu’on aime à sa taille. Puis après tout, c’est important que cette photo vous ressemble, alors autant vous laisser la possibilité d’être vous-même avec vos propres vêtements, vous en serez que plus à l’aise !

LES PETITS ACCESSOIRES PERSONNELS

Dans le cas d’un shooting grossesse, c’est encore plus évident ! Rapportez avec vous, le futur body de votre bébé, un doudou, les lettres qui composeront son prénom, une échographie, votre bola de grossesse et vos bijoux. Il ne s’agit là que de quelques idées lancées dans les airs pour vous faire comprendre que cette séance est avant tout la vôtre alors personnalisez-la

LAISSEZ-VOUS GUIDER

Vous pouvez vous inspirer un petit peu de ce qu’il y a sur internet, la toile regorge d’idées en tout genre pour votre séance photo avec des idées très sérieuses et d’autres plus loufoques ! Vous pouvez réfléchir à ce que vous aimez et au contraire à ce que vous détestez pour éviter de tomber dans le classique trop cucu la praline. Avant votre séance photo, partagez vos attentes et vos envies avec votre photographe, pour qu’il sache un petit peu là où il doit vous emmener.

Crédit Photo StudioBontant – Plateau photo

Puis pour le reste de la séance, laissez-vous guider ! En général, c’est quelqu’un qui a l’habitude de vous faire poser, de vous accompagner et il saura trouver les mots pour vous rassurer si vous doutez de vous ! Il pourra jouer sur les éclairages, et les fonds de couleurs pour permettre de créer différentes atmosphères sur vos photos.

Le mot de la fin…

Ne soyez pas dans le contrôle, il y aura forcément des photos ratées : vous aurez cligné des yeux trop tôt, vous aurez une mèche rebelle, un bourrelet disgracieux, un double menton, un bras de camionneur (et oui, je parle encore en connaissance de cause !) ou que sais-je encore ! Le but de la séance est de partager un bon moment et de repartir de là avec des beaux souvenirs, alors on n’est pas mannequin (et d’ailleurs, même eux ont des photos ratées) et on ne sortira pas de chez le photographe avec un book 100% parfait ! On fera le tri, et on gardera juste les plus jolies. Pour vous donner un ordre d’idée, en une heure de séance photos, vous pourrez obtenir entre 100 et 350 photos, alors c’est certain, vous trouverez votre bonheur…

Crumble de potimarron

Crumble de potimarron

On a souvent pour habitude de préparer le crumble en version sucrée avec des pommes, mais j’aime autant et même un peu plus encore, sa déclinaison salée ! Pour l’automne et le début de l’hiver voici ma recette de crumble au potimarron.

Ingrédients :

  • 80g de beurre mou (attention on a dit mou et pas fondu !)
  • 75g de farine
  • 75g de chapelure (ou 3 morceaux de pain rassie)
  • 70g de poudre de noisettes ou d’amandes
  • 10g de sucre
  • 2g de gingembre séché ou en poudre
  • Huile olive
  • Herbe de Provences
  • 1 Potimarron de taille moyenne
  • Sel
  • Poivre
  • Fleur de sel

Préparation :

Préchauffez votre four à 180°.

Découpe du potimarron :

Coupez votre potimarron en dés pas trop petits, en général j’essaie de faire en sorte qu’ils ne soient pas plus petits que la taille d’une demi-noix (avec ou sans la peau en fonction de votre préférence). Répartissez les dans un plat allant au four, ajoutez un filet d’huile d’olive (environ 3 cuillères à soupe), les herbes de Provence, du sel et du poivre. Mélangez. Placez votre plat au four durant 30/40 minutes pour faire rôtir vos courges.

Réalisation du crumble :

Si vous partez de morceaux de pain rassie, pensez à les mixer pour obtenir environ 75g de chapelure.

Mélangez dans votre saladier tous les ingrédients suivants : Farine, chapelure, poudre d’amandes ou de noisettes, gingembre, une pincée de sel, du poivre et mélangez du bout des doigts avec votre beurre mou jusqu’à obtenir une consistance sableuse.

Répartissez le crumble sur une plaque recouverte de papier cuisson, augmentez la puissance du four et enfournez pour 10min à 210°.

Montage du crumble au potimarron :

Avec une grosse cuillère mélangez votre crumble pour vous assurer qu’il est bien cuit, et qu’il n’y a pas de gros morceaux.

Reprenez le plat où vous avez fait rôtir vos potimarrons et répartissez votre crumble sur le dessus de vos légumes rôtis. Replacez dans le four, et poursuivez la cuisson pour une dizaine de minutes, juste avant de déguster ajoutez une petite pointe de fleur de sel.

Ce crumble peut être accompagné d’une volaille, ou simplement d’une salade verte pour un dîner légers sans protéine.  Vous pouvez aussi varier, en remplaçant le potimarron par d’autres courges comme du butternut, c’est tout aussi bon ! Et puisqu’on parle de courge, avez-vous déjà testé la courge spaghetti ? Vous trouverez l’astuce pour la cuire juste ici.